C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de reluit dans 7FMR 
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[1]Tout ainsi com j'ay devisé Du chastel, que bien avisé, Les façons et le circuït Et le hault donjon, qui reluit, Les autres estages et portes, Qui semblent, et ne le sont, fortes, Et quel gent a dedens logiez Et comment y sont hebargiez, Vous vueil je, com j'ay dit des corps, Les condicions dire encors Des habitans de cellui lieu, Des plus haulx, de ceulx du mislieuEt des moyens et des meneurs. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 3)
[2] Quant li commandement parfaict Sa dame ot tout finé et fait, Si que riens n'y ot oublié, Vers le mouton, joyeux et lié, S'en vait, mais si forment reluit,Pour le souleil, qui sur l'or luit, Que toute l'isle en reflamboye, Dont la veue lui en esbloye. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 43)
[3] Par bel arroy saillent dehors Li conroy, ou reluit li ors Sus enseignes et sus escus. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 75)
[4] Que quant science est bien amorse, Elle vault mieux a homs que force, De ce dit Tulles en son livre De Viellece tout a delivre Que les choses grandes parfaites Non mie par force sont faites Ne par abilité de corps Ne par jeunece ne encors Par legiereté que li membre Aient, mais par conseil entendre, Par sagece et par sapience Et par d'auctoritez science, Qui plus reluit es anciens Aians plus parfais esciens Que les jeunes ; (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 225)
[5] la vertude charité en lui reluit, aux pouvres gentilz hommes secuert, aux religieux besoingneux fait mains biens, à pouvres clers et escoliers et vers toute pouvre gent est piteux et aumosnier, et la bonne amour, qu'il a tousjours eue vers les gentilz dames, damoiselles et toutes femmes, est continuée, mais est creue en vertu, car l'amoureuse plaisance de jadis est tournée en charitable vertu, car, si qu'il est escript du prince Brutus, qui estoit le reconfort et soustenail des veusves dames de Romme et de toutes femmes à qui on feist tort, ainsi ce bon duc est le reconfort des pouvres gentilz femmes et de toutes celles es quelles voit cause d'avoir pitié, les secueurt du sien, baille leur requestes en Conseil, se elles y ont à faire, les ramentoit, procure leur bien et aide, de sa parole soustient leur droit, et porte en toute raison, et de ce puis-je bien parler par droitte experience, car son aide m'a eu besoing et n'y ay mie failli, le benoit Filz de Dieu lui vueille meriter ! (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 157)
[6] Glorieux roy de France, excellent Majesté est de telz biens garnie, car, ad ce que digne Renommée, en la journée d'ui, vostre hault nom denonce sur tous princes mortelz, vous ne recognoissiez autre souverain que Dieu, comme il appert en la Decretale des enfens legittimez «per venerabilem», aussi que replains soiez des perfections mondaines, qui aduisent à prince, soient accidentales ou propres, comme il appert, tant par considerer vostre sang valereux, de qui l'estat resplendist par tout pais, par remirer vostre magnificence et voz propres coustumes, comme aussi par celles remembrer, que digne recordance recite de jadis, lesquelles sont à plain declairiés, tant par les genealogies de voz predecesseurs, comme en faiz d'autres aussi, et que la refflambeur de vostre dyademe, qui naturelement reluit en marche de delices, precelle tous royaumes, par qui lueur toutes terres s'esclairent et se duisent à meurs, par qui aussi, si comme chascun scet, vassal de Dieu et le premier des roys vous estes appellés, et encore non mie seulement vous soiez aornez de ses biens de dehors, mais pardedens vous estes revestus des richeces de l'ame, si que de biens vous reluisiez en toutes choses, et morigineement vivez, et en vertus occupez vostre temps, aussi ediffiez et valez au commun, amez les bons et ceulz d'entendement, par quoy et si qu'en la succession des roys de pareil nom vous estes le .Ve., Charles le Sage doyez estre appellez par distinctées vertus, dont et pour ce que vous estes si ami de vertus, cognoiscent que c'est souveraine felicité, la richece d'entendre, vous instruit es sciens civiles, tres sage philosophe et expert es estoilles, voiant qu'en l'ordre des sciences sapience est la desreniere, l'amez comme singuliere chose ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 8)
[7]Mais ce n'est pas tout d'or quanque reluit, N'on ne doit pas tant amer son deduit Qu'on ne s'en puist retraire, quant il cuit. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 89)
[8] Le droit moult clerement reluit, L'autre samble a l'oscure nuit, Et mi partie est par deduit D'or et de fiens. (MACH., R. Fort., c.1341, 41)
[9] Et saint Bernart si dit que elle est la clére estoille née de Jacob qui par ses raiz enlumine tout le monde, qui tout treperce par exemples et reluit par merites. (Mir. Theod., 1357, 80)
[10] Plus, la biauté de son viaire En paradis aussi reluit Com soleil qui sur terre luit. raiz enlumine tout le monde, qui tout treperce par exemples et reluit par merites. (Mir. st Alexis, 1382, 338)

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