C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de serain dans 7FMR 
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[1] Pour quoy, doulx Jhesus souverain, Puissance trop incomparable, En tous temps, matin et serain, Sera mon cueur inseparable De vous, puisque tant charitable En ce lieu cy m'avez esté; (LA VIGNE, S.M., 1496, 465)
[2] Et les pasteurs qui s'endormoyent aux chants Des doulx oyseaux, et menoient aux champs En grant seurté, au serain de l'air, beste Pour estre a point repeue de l'erbete, Ainsi que gens matz, desconfis et las Diront entre eulx souventes fois: " Helas! (LA VIGNE, V.N., p.1495, 316)
[3] Puis que nul ne me voit ne ot, En l'ostel de ce chastellain Vueil aler contre le serain. (Mir. femme roy Port., c.1342, 173)
[4] LXVII Abusé m'a [la femme aimée] et fait entendre Tousjours d'un que ce feust ung autre : De farine que ce feust cendre, D'un mortier ung chappel de faultre, De viel machefer que feust peaultre, D'ambesars que c'estoient ternes - Tousjours trompeur autruy engautre Et rend vecyes pour lanternes -,LXVIII [La femme aimée m'a fait entendreTousjours d'un que ce feust ung autre :] Du ciel une paille d'arrain, Des nues une peau de veau, Du main que c'estoit le serain, D'un troingnon de chou ung naviau, D'orde servoyse vin nouveau, D'une truye ung molin a vent Et d'une hart ung escheveau, D'un graz abé ung poursuivant. (VILLON, Test. M., 1461-1462, 67)
[5] La .XXXVe. euvangille Quant en quelque chambre voulez adouber lit ou couche a dormir, mettez le dossal vers midi affin que, se quelque pacient y couchoit, qu'il ait tousjours la clarté du jour sans grant veue de soleil, et au serain et au matin, le air de levant et ponent qui sentent ayr de montaignes et de fontaines; (Ev. Quen. II, c.1466-1474, 140)
[6] L'air et le serain de celle nuitestoit cler et net, par quoy leur espere paroit mieulx. (Bérinus, I, c.1350-1370, 414)
[7] Et lors mectez vostre esprevier en ung pré ou champ, et s'il ne porte au couvert sur ung pré ou arbre, et le reclamez d'illec et paissiez, et puis leperchez, et vous reposez, et laissez passer le chault et aprez volez au serain. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 158)
[8] Pour la première expédier, N'est pas certes à oublier Que cil qui veult [garder] sa vie, Courant le temps d'épidémie, Ne doit traveillier tèlement Qu'il lui faudroit aucunement Abondance ou foison attraire De l'air venimeux et contraire, Car l'air mauvaiz ainsi attrait Grève le cuer et le deffait, Et tout travail est plus grevant Qui n'est amors de pardevant, Dont il appert évidemment à tout homme d'entendement Que nul ne doit lors s'avancier à nouveau travail commencier, Car forte chose est de coustume Que nature vaincre présume, Maiz aux accoustuméz, sans fable, Est assez bon et tolérable, Travaillier gracieusement En ce temps, nom pas asprement,Quant l'air est cler, pur et serain, Car autrement ne vauldroit grain, Et, se l'air n'est bel, par raison Doit un chascun en sa maison Labourer et s'exerciter, Pour greigneur péril éviter, Dont s'ensuit que c'est chose sote Que jouer lors à la pelote, Courre, lutier, jeter la pierre, Et cheminer de fervent erre, Et tous autres telz excez faire Qui peuent à Nature desplaire, Et, s'aucuns Maistres de Phisique DÉfense font, en leur pratique, De travail en ce temps emprendre, Il est à savoir et entendre Qu'ilz l'entendent de superflue, Qui corps humain moult fort transmue, Ou pendant la douleur cruele De la maladie actuele. (LA HAYE, P. peste, 1426, 84)
[9] Cestui fut moult catholique et fist plusieurs autres prenosticacions, dont il fut moult estimé des princes , mesmement de Henri l'empereur en son XVIIIe an de son regne , auquel il dist que plusieurs prodiges se apperroient, ce qui fut veriffié, car peu de temps après se apparurent, come en temps serain et cler, à obscurcir le Soleil duquel les raiz estoient sanguinolentes, quand paressoient ès vitres ou fenestres de maisons. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 121)
[10] Fut aussi veu de nuyt, environ ce temps, en temps serain, sur Paris, quasi à l'endroit du colege du Cardinal Moine, feu en l'air, lequel feu ala de porte en porte, circumferand la cité. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 159)

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