C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de transie dans 7FMR 
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[1] Le samedi, le roy ouyt la messe en l'eglise cathedralle du dit Viterbe et aprés la grant messe alla voir le corps madame saincte Rose, qui repose au dit Viterbe en chair et en os et n'est que transie. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 271)
[2] » Quand de nully n'eus aucune réponse, Et que ta voix point ne me réconforte, À terre chus, comme transie ou morte : Et quand après mes langoureux esprits De leur vigueur furent un peu surpris, Semblables mots je dis de coeur, et bouche : « Hélas, ami, de prouesse la souche, Où es allé ? (R014, 165)
[3] laquelle, incontinent qu'elle l'apperceut, se brancha à son col, et apres l'avoir baisé et rebaisé un million de fois, se cuida pasmer entre ses bras sans qu'elle eust pouvoir de luy dire un seul mot, ains ne faisoit que souspirer, tenant sa bouche serrée contre celle de Rhomeo, laquelle ainsi transie, le regardoit d'un oeil piteux qui le faisoit vivre et mourir ensemble. (S181, 80)
[4] Et ayant mis fin à ses propos, le cueur luy serra si fort qu'elle ne pouvoit ny plorer, ny parler, et demeura du tout immobile comme si elle eust esté transie ; (S181, 86)
[5] Et estant resolu en cecy, ouvrit son cabinet et prit une fiolle, et s'en retourna vers Julliette, laquelle il trouva quasi transie, attendant nouvelles de sa mort ou de sa vie, à laquelle le beau-pere demanda : « Julliette, quand est-ce l'assignation de voz nopces ? (S181, 98)
[6] » Et ayant donné fin à ceste exclamation, croisant les bras, elle demeura comme transie, sans mouvoir ny pied ny main ; (S181, 199)
[7] Et ayant mis fin à son oraison, elle demeura immobile comme si elle eust esté transie. (S181, 219)

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