| [1] | Cil qui y ferme Son cuer, il le trempe et afferme, Et a mieulx souffrir le conferme, Dont il est en tous cas plus ferme Et asseuré, Rassiz de meurs et meüré, Ne trop baut ne trop espeuré, Et en bataille bien euré; (CHART., L. Dames, 1416, 287) | | [2] | ]D'elle trempe mon ancre d'estudie, Quant j'en escrips, mais pour mon cueur irer, Fortune vient mon pappier dessirer, Et tout gecte par sa grant felonnie Ou puis [parfont de ma merencolie. (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 477) | | [3] | Et la dedens avec lasseron et le mouron tout vert, tout de chardons des champs dont le pié trempe en eaue bien avant par le pié, du chenevis est escachié et trié et osté les coquilles, mouillé et trempé en eaue. euré; (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 273) | | [4] | touteffoiz s'il trempe longtemps en l'eau, il vient au dessus. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 47) | | [5] | Espérant, de bref vous faire offre de mieux : et pour arrhes de ce mieux, déjà je vous mets en vue, après l'Adolescence, ouvrages de meilleure trempe, et de plus polie étoffe : mais l'Adolescence ira devant. (R014, 71) | | [6] | Et si tost que le melon aurafait fueilles assez grandes, il les faut arrouser avec la lisiere dedrap qui trempe incessamment dans le godet plein d'eau : etcontinuer cest arrousement en lieu fort sec. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 44 r°) | | [7] | Si vous feistes jamais essay ou preuve aucune pour sçavoir de quelle trempe sont les fleches d'amour et quel fruict en raportent ceux qui le practiquent, je m'asseure que vous serez touchez de quelque pitié, entendans la cruauté inhumaine d'un infidele amant envers sa dame. (S181, 49) | | [8] | mais maintenant que je cognois à veue d'oeil la dure trempe de vostre cueur et la cruauté de mon destin, lequel m'a du tout acheminée à vostre pouvoir par le pris de mon honneur, il m'est force que je me pleingne de celuy qui me bat et qui par mesme moyen me ravit et l'honneur et la vie, sans daigner seulement me contenter d'une venue. (S181, 155) | | [9] | Le Roy d'Angleterre, pour gratifier le Comte de Pancalier, lequel (à son avis) s'estoit monstré genereux en cest acte, luy envoya un excellent harnois avec une riche espée de mesme trempe par le courrier, auquel il feist response par lettres escrites de sa main comme il entendoit qu'il y fust procedé. (S181, 200) |
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Attestation de 