| [1] | Grandement je le vous mercye, Quar onque femme ne vous vailly. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 104) | | [2] | Savoir faisons que par devant Richart de Vailly et Anthoine de Saint-Morice, clers notaires jurez du Roy nostre dit seigneur de par lui establiz en son Chastellet de Paris, fu present noble homme monseigneur Jean de Bethencourt, chevalier, seigneur du dit lieu de Bethencourt et de Grainville, chambellan du Roy nostre seigneur et de Monseigneur le duc d'Orliens, et afferma en bonne verité par devant les diz notaires que combien que Jehan Le Roux procureur et au nom procuratoire de noble dame ma dame Jehanne du Fayel, femme du dit sire de Bethencourt, ait au jour d'uy vendu à tousjours à heritage à noble homme Jehan de Montagu, escuier, vidame de Launois, seigneur de Marcoussis et conseiller du Roy nostre dit seigneur, la terre et seigneurie de Saclais, avecques toutes ses appartenances et appendances d'icelle, pour le prix de deux mille livres tournois, si comme ce appert et est plus à plein contenu es lettres de vendue et de garantie sur ce aujour d'uy faictes et passées par le dit Jehan Le Roux ou dit nom procuratoire, soubs le sceul de la dicte prevosté de Paris, toutesvoyes le dit sire de Bethencourt voulant user de bonne foy envers le dit acheteur, fu tenu et promist la dicte vente ainsi faicte par le dit Jehan Le Roux ou dit nom procuratoire faire, rattifier, loer, agreer, approuver, vouloir, consentir, confermer et avoir agreable passer, ottroyer, accorder par la dicte ma dame Jehanne en sa personne soubs le dit scel de la prevosté de Paris, et la faire ad ce obligier comme venderesse, garantissant en la forme et maniere que le dit procureur y est obligié ou dit nom et l'a promis par vertu de son dit povoir. (6205, 388) | | [3] | Ce jour, a esté empeschée la Court à occasion d'un procès d'entre maistre J. de Vailly, d'une part, et me Henry de Savoisy, à cause de l'office de general sur le fait des generaulx sur la Justice, laquelle cause voloit le Roy avoir devent lui à la requeste dudit Savoisy, et ledit de Vailly au contraire voloit demourer ceans; (BAYE, II, 1411-1417, 95) | | [4] | Ce jour, a esté empeschée la Court à occasion d'un procès d'entre maistre J. de Vailly, d'une part, et me Henry de Savoisy, à cause de l'office de general sur le fait des generaulx sur la Justice, laquelle cause voloit le Roy avoir devent lui à la requeste dudit Savoisy, et ledit de Vailly au contraire voloit demourer ceans; (BAYE, II, 1411-1417, 95) | | [5] | Puiz ont prins en la chambre et hostel dudit Dauphin iceulx eschevins et pluseurs des bouchers de Paris, comme l'en dit, le duc de Bar, cousin germain du Roy, du roy Loiz, du duc de Bourgoigne et de ses freres, nepveu du duc de Berry et frere de la royne d'Arragon, maistre J. de Vailly, chancellier duditDauphin, messire Jaques de la Riviere, frere du conte de Dampmartin, Anguerran de Marcoignet, les enfans du seigneur de Boissay, le filx du seigneur de Ramboillet, chevaliers, et pluseurs autres, et environ V ou VJ heures au soir furent menez par le duc de Bourgoigne et lesdiz eschevins et pluseurs autres de Paris en l'ostel dudit duc de Bourgoigne, dit d'Artoiz, comme prisonniers, et en les menant furent tuez en la rue S. Antoinne desdiz de Paris le canonnier du Dauphin et l'un des serviteurs du duc d'Orliens, comme l'en disoit. (BAYE, II, 1411-1417, 108) | | [6] | Et ce fait, se leva le Roy et les autres seigneurs, et se partirent du Conseil et s'en ala chascun en sa chascune, combien que avant le departement fu supplié au Roy d'aucuns seigneurs qu'il donnast le lieu de quart president, qui vacoit ou devoit vaquer vraissemblablement, par ce que le premier vacoit par ladicte election et par ainsy devoient monter l'un des autres oudit lieu, à maistre J. de Vailly, advocat et nagueres chancellier de Guienne. du seigneur de Ramboillet, chevaliers, et pluseurs autres, et environ V ou VJ heures au soir furent menez par le duc de Bourgoigne et lesdiz eschevins et pluseurs autres de Paris en l'ostel dudit duc de Bourgoigne, dit d'Artoiz, comme prisonniers, et en les menant furent tuez en la rue S. Antoinne desdiz de Paris le canonnier du Dauphin et l'un des serviteurs du duc d'Orliens, comme l'en disoit. (BAYE, II, 1411-1417, 132) | | [7] | Cedit jour, messire H. de Marle, de nouvel Chancellier, et pluseurs autres seigneurs vindrent en la Chambre et exposerent comment le Roy en son Grant Conseil avoit volu que maistre J. de Vailly, qui nagueres estoit advocat, puiz avoit esté par ung moiz chancellier de monseigneur de Guienne, ou environ, fust quart president ceans, et de ce avoit lettres dont requirent l'enterinement et estre receu. (BAYE, II, 1411-1417, 133) | | [8] | Sur quoy la Court delibera, les requerans departiz, et puiz respondi que, sauf les ordonnances royaulx ancores faictes et confermées puiz IJ ou IIJ moiz, et lesquelles nosseigneurs de France et les seigneurs de ceans avoit jurées en ceste Chambre en la presence du Roy, par lesquelles des officiers de ceans par especial se devoit faire election par voie de scrutine, ne povoient recevoir ledit de Vailly oudit office, sauf leur honneur et conscience, mais le averoient bien pour recommandé, comme bien le valoit, quant l'en feroit l'election, et atant se departirent. (BAYE, II, 1411-1417, 133) | | [9] | Fu plaidoié, mais avant ce que l'en plaidast, vindrent pluseurs seigneurs, comme monseigneur de Bar et autres à la Court, et presenterent lettres tant du Roy,signées de sa mayn, que de monseigneur de Guienne, de Berry pareillement signées de leurs mains, et de Bourgoigne, pour recevoir maistre J. de Vailly, dont dessus est faicte mention, en quart president, auxquelx ladicte Court respondi pareillement, comme est enregistré sur le Xe de ce moiz. (BAYE, II, 1411-1417, 133) | | [10] | Et quant au quart president ont eu maistre P. Buffiere XVIJ voix, maistre J. de Quatremares XV, J. de Vailly, advocat, XIIIJ, J. de Longueil IX,Gaillart Petit Sayne une, Phelippe Du Puiz une, André Marchant une, R. de Sens une et maistre J. Juvenel dessusdit une. maistre J. de Vailly, dont dessus est faicte mention, en quart president, auxquelx ladicte Court respondi pareillement, comme est enregistré sur le Xe de ce moiz. (BAYE, II, 1411-1417, 134) |
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Attestation de 