C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de valez dans 7FMR 
17 attestations 
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[1] Telz moz en son livre Boece Dit en Reconfort de tristrece : O chetives et souffreteuses Richeces tres maleureuses, Des quelles aucuns ja n'ont tant Que souffire leur puist pour tant, Et qu'a paines on puet acquerre, Sanz autrui dommage pourquerre, Pour quoy plaisez vous tant aux hommes, Quant vous ne valez pas deux pommesAu prouffit des vertus acroistre, Ains les faits souvent descroitre ? (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 206)
[2] Glorieux roy de France, excellent Majesté est de telz biens garnie, car, ad ce que digne Renommée, en la journée d'ui, vostre hault nom denonce sur tous princes mortelz, vous ne recognoissiez autre souverain que Dieu, comme il appert en la Decretale des enfens legittimez «per venerabilem», aussi que replains soiez des perfections mondaines, qui aduisent à prince, soient accidentales ou propres, comme il appert, tant par considerer vostre sang valereux, de qui l'estat resplendist par tout pais, par remirer vostre magnificence et voz propres coustumes, comme aussi par celles remembrer, que digne recordance recite de jadis, lesquelles sont à plain declairiés, tant par les genealogies de voz predecesseurs, comme en faiz d'autres aussi, et que la refflambeur de vostre dyademe, qui naturelement reluit en marche de delices, precelle tous royaumes, par qui lueur toutes terres s'esclairent et se duisent à meurs, par qui aussi, si comme chascun scet, vassal de Dieu et le premier des roys vous estes appellés, et encore non mie seulement vous soiez aornez de ses biens de dehors, mais pardedens vous estes revestus des richeces de l'ame, si que de biens vous reluisiez en toutes choses, et morigineement vivez, et en vertus occupez vostre temps, aussi ediffiez et valez au commun, amez les bons et ceulz d'entendement, par quoy et si qu'en la succession des roys de pareil nom vous estes le .Ve., Charles le Sage doyez estre appellez par distinctées vertus, dont et pour ce que vous estes si ami de vertus, cognoiscent que c'est souveraine felicité, la richece d'entendre, vous instruit es sciens civiles, tres sage philosophe et expert es estoilles, voiant qu'en l'ordre des sciences sapience est la desreniere, l'amez comme singuliere chose ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 8)
[3] Guillaume, se vous tant valez, Vous le pouez bien einsi faire Par soustenir tout le contraire. (MACH., J. R. Nav., 1349, 172)
[4]Cousin, par foy, bien tant valez C'on vous doit bien verité dire. (Mir. chan., c.1361, 151)
[5] Nobles gens estes, ce me semble, S'en valez miex. verité dire. (Mir. Oton, c.1370, 376)
[6]Maugier, vous savez et valez Bien tant que je le vous diray, Ne plus ne le vous celeray, Et ce que vous di c'est acertes. (Mir. Pierre Changeur, c.1378, 274)
[7]Fille, dites moy sanz demour De quoy ne par qui tant valez Qu'ainsi bien con je fas parlez. ce que vous di c'est acertes. (Mir. Pierre Changeur, c.1378, 291)
[8]Sire, la vierge souveraine De ce present vous sache gré Et vous mette en si hault degré Que deveignez ou conte ou roy, Car bien le valez a l'arroy Qu'en vous voy estre. que Dieu, comme il appert en la Decretale des enfens legittimez «per venerabilem», aussi que replains soiez des perfections mondaines, qui aduisent à prince, soient accidentales ou propres, comme il appert, tant par considerer vostre sang valereux, de qui l'estat resplendist par tout pais, par remirer vostre magnificence et voz propres coustumes, comme aussi par celles remembrer, que digne recordance recite de jadis, lesquelles sont à plain declairiés, tant par les genealogies de voz predecesseurs, comme en faiz d'autres aussi, et que la refflambeur de vostre dyademe, qui naturelement reluit en marche de delices, precelle tous royaumes, par qui lueur toutes terres s'esclairent et se duisent à meurs, par qui aussi, si comme chascun scet, vassal de Dieu et le premier des roys vous estes appellés, et encore non mie seulement vous soiez aornez de ses biens de dehors, mais pardedens vous estes revestus des richeces de l'ame, si que de biens vous reluisiez en toutes choses, et morigineement vivez, et en vertus occupez vostre temps, aussi ediffiez et valez au commun, amez les bons et ceulz d'entendement, par quoy et si qu'en la succession des roys de pareil nom vous estes le .Ve., Charles le Sage doyez estre appellez par distinctées vertus, dont et pour ce que vous estes si ami de vertus, cognoiscent que c'est souveraine felicité, la richece d'entendre, vous instruit es sciens civiles, tres sage philosophe et expert es estoilles, voiant qu'en l'ordre des sciences sapience est la desreniere, l'amez comme singuliere chose ; (Mir. fille roy, c.1379, 79)
[9]N'en valez pas mains vraiement; present vous sache gré Et vous mette en si hault degré Que deveignez ou conte ou roy, Car bien le valez a l'arroy Qu'en vous voy estre. que Dieu, comme il appert en la Decretale des enfens legittimez «per venerabilem», aussi que replains soiez des perfections mondaines, qui aduisent à prince, soient accidentales ou propres, comme il appert, tant par considerer vostre sang valereux, de qui l'estat resplendist par tout pais, par remirer vostre magnificence et voz propres coustumes, comme aussi par celles remembrer, que digne recordance recite de jadis, lesquelles sont à plain declairiés, tant par les genealogies de voz predecesseurs, comme en faiz d'autres aussi, et que la refflambeur de vostre dyademe, qui naturelement reluit en marche de delices, precelle tous royaumes, par qui lueur toutes terres s'esclairent et se duisent à meurs, par qui aussi, si comme chascun scet, vassal de Dieu et le premier des roys vous estes appellés, et encore non mie seulement vous soiez aornez de ses biens de dehors, mais pardedens vous estes revestus des richeces de l'ame, si que de biens vous reluisiez en toutes choses, et morigineement vivez, et en vertus occupez vostre temps, aussi ediffiez et valez au commun, amez les bons et ceulz d'entendement, par quoy et si qu'en la succession des roys de pareil nom vous estes le .Ve., Charles le Sage doyez estre appellez par distinctées vertus, dont et pour ce que vous estes si ami de vertus, cognoiscent que c'est souveraine felicité, la richece d'entendre, vous instruit es sciens civiles, tres sage philosophe et expert es estoilles, voiant qu'en l'ordre des sciences sapience est la desreniere, l'amez comme singuliere chose ; (Mir. fille roy, c.1379, 82)
[10]Sire, qui tant vers Dieu valez, Humblement vous requier et pri Avoir baptesme sanz detri De vostre main. ou conte ou roy, Car bien le valez a l'arroy Qu'en vous voy estre. que Dieu, comme il appert en la Decretale des enfens legittimez «per venerabilem», aussi que replains soiez des perfections mondaines, qui aduisent à prince, soient accidentales ou propres, comme il appert, tant par considerer vostre sang valereux, de qui l'estat resplendist par tout pais, par remirer vostre magnificence et voz propres coustumes, comme aussi par celles remembrer, que digne recordance recite de jadis, lesquelles sont à plain declairiés, tant par les genealogies de voz predecesseurs, comme en faiz d'autres aussi, et que la refflambeur de vostre dyademe, qui naturelement reluit en marche de delices, precelle tous royaumes, par qui lueur toutes terres s'esclairent et se duisent à meurs, par qui aussi, si comme chascun scet, vassal de Dieu et le premier des roys vous estes appellés, et encore non mie seulement vous soiez aornez de ses biens de dehors, mais pardedens vous estes revestus des richeces de l'ame, si que de biens vous reluisiez en toutes choses, et morigineement vivez, et en vertus occupez vostre temps, aussi ediffiez et valez au commun, amez les bons et ceulz d'entendement, par quoy et si qu'en la succession des roys de pareil nom vous estes le .Ve., Charles le Sage doyez estre appellez par distinctées vertus, dont et pour ce que vous estes si ami de vertus, cognoiscent que c'est souveraine felicité, la richece d'entendre, vous instruit es sciens civiles, tres sage philosophe et expert es estoilles, voiant qu'en l'ordre des sciences sapience est la desreniere, l'amez comme singuliere chose ; (Mir. st Lor., 1380, 184)

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