C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de value dans 7FMR 
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[1] Mais quant d'Amours qui les cuers amolieEt fait entrer en pensee jolie, Com j'ay compté, Par qui maint cuer est a vertu dompté, Ja pour chose que vous aiez compté N'amendrirez son los ne sa bonté, Ne sa value Ne doit estre foulee ne pollue. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 191)
[2] quel desplaisir à gent de bon corage veoir gent de grant value en royaume tant renommé et ouquel toute noblesse se souloit traire et estre à son droit regardée, que à present on n'y face si comme compte des bons et d'autres pour un peu ou neant d'aparance, sans grans faiz mais qu'en grace d'aucuns soient, sont mis avant et ont les honneurs. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 101)
[3] Il est en parolles sage, tres benignes, courtois et debonnaire, n'a moult de langaige ne voulentiers dit chose qui ne soit d'aucune value, joyeux visage a entre les siens, il les aime et en veult estre améz ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 104)
[4] Comme il aviengne de commun cours que faveur à soy meismes ou envie avugle et destourne l'omme à jugier au vray de l'autrui chose quelque bonne ou belle qu'elle soit, ne en semer louenge doit doncques estre creu, comme il me semble, quant il avient que estrangiers certiffient autre contrée que la leur estre magnifique et de grant auctorité, et par especial gent qui sur tous se prisent, pour ce le di que non obstant fussent ceulx de Romme haultains sur toutes nacions du monde, et que riens ou peu ne leur sembloit de value fors eulx, neantmoins, il est temoigné es gestes de Julius Cesar, si que au latin cy dessus est dit, que se France estoit aunie ensemble et sans division seroit puissant à resister contre tout le monde. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 118)
[5] Semblablement est d'autre abilité, la demoustrer et faire non en temps ne en lieu ne seroit de value, et ainsi des autres. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 35)
[6] Avec ceste Sobrece corrigera tellement et ordonnera la bouche et le parler de la dame que elle la gardera principalment de trop parler, qui est moult messeant chose a haulte dame, voire a toute femme de value ; (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 44)
[7] l'une cause est comme ne soye à la value, l'autre que tous leurs fais dignes de los ne m'ont mie esté raportez, car, comme je feisse à mon povoir diligence du sçavoir,les aucuns trouvoye, qui bien et voulentiers me disoient ce qu'ilz en sçavoient et qu'il leur en estoit advis, et d'autres par adventure pour ce que il leur sembloit non apertenir à ma petite faculté, qui femme suis, enregistrer les noms de si haultes personnes, ne m'en daignoient tenir regne ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 181)
[8]» - «Certes, dist le duc d'Anjou, Monseigneur, cellui à qui vous l'avez donnée est un homme de nulle value, et n'est souffisent d'estre en tel office. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 59)
[9] Non obstant que par chevaliers, autres nobles et riches clers fusse de plusieurs demandee - et ceste verité ne soit de nul reputee vantance, car l'auctorité de l'onnour et grant amour que le roy a mon pere demonstroit estoit de ceste cause, et non mie ma value -, comme mon dit pere reputast cellui plus valable que le plus science avec les bonnes meurs avoit, avisa ung jeune escolier gradué, bien né et de nobles parens de Picardie, de qui les vertuspassoient la richesce; (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 97)
[10]Du temps present comment il m'est, te dis que, non obstant supplicacions et requestes que par force de divers survenus affaires et pertes en la maniere dessus dicte par les floz infortunez souvent courans sur moy, que j'ay aux princes françois qui encore vivent baillees mainte fois, requerant leurs secours, non pas les adjurant par mes merites mais suppliant par l'ancienne amour qui tira mon dit pere par de ça, leur serviteur, et par ses biensfais, a moy delaissie et hors de son lieu et a son petit mainage voulsissent secourir, mais, que je ne mente ne soie ingrate, le secours de aucun d'eulz, comme il m'ait esté assez tardif presenté par assignacion, non de grans choses, encor la longueur de la paie et anuieuse poursuite de leurs tresoriers aucques estaint la value de la grace et merite du bienfait. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 115)

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