C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de vesves dans 7FMR 
47 attestations 
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[1] La porte susdicte est pourprisse Des gens, que le monde desprise: Ce sont les povres non daignez, Si en y a de mahaignez De leurs membres et affollez, Et de leur sens tous affollez, De tieulx y a et de malades, A grant foison, a couleur fades, Des avugles et des contrais Et d'autres de goute retrais, De femmes vesves, d'orphelins, Qui n'ont argent, fours, ne molins, Ne granches, ne terres, n'ostelz,(Meseür leur a tous ostez, Sanz leur laisser vaillant .II. miches) Et ja furent leurs peres riches D'offices et de grans estas. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 99)
[2] En plus, de mille guises sont Les meschiefs, que les vesves ont, Mais leur confort sont plours et larmes Et, se parler comme clerc d'armes Je doy, en ce cas, ce scet Dieux, Qui leur vueille alegier leurs dieulx ! (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 94)
[3] La souvraine et droicte science De loys, c'est, par bonne escience, Vesves et orphenins deffendre, Conforter povres, de cuer tendre, Bien cognoistre la loy de Dieu Et l'accomplir en chacun lieu, Debouter faulseté et vice, Deffendre verité propice, Et de vertus ta bouche ouvrir, Sanz de faulseté te couvrir. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 112)
[4] Pour Dieu, pour Dieu, tres nobles et excellens princes françois, chevalerie, et tous autres nobles presans et à venir, que ceste chose et mortel peril ne parte jamais de voz memoires par pitié de vous meismes, si que plus ne soit souffert sourdre contens dont si detestable inconvenient puist nul temps avenir, ne oublié ne soit et mis si comme neant les ruines, destructions, effusion de sang, cruaultéz orribles, apovrissemens, inreverence de peuple vers souverain seigneur, dames, damoiselles, vesves et orphelins demourées à cause de ce meschief, tout en la fourme et maniere dont il lui poise que la povre Christine, vostre humble servante, par ses piteux et plourables epistres dont disoit ains le Coq et encores de paour que plus n'aviengne ne s'en puet taire, et en peril de pis, de laquel chose n'en a mie gardé quelconques sens commune, mais seullement prudence divine par evident miracle, dont Dieux louéz soit. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 136)
[5] Et qu'il soit vray ceste liberalité et largesse estreplus convenable à prince que autre est chose clere, car pourquoy furent establis les princes sur terre ne mais pour aidier et secourir par auctorité de puissance, de corps, de parolle, de peine, de reconfort et tout aide non pas seullement les subgiéz, mais semblablement tous crestiens, estranges et privéz, qui besoing en avoient et requerir les vendroient, si comme l'eglise se elle estoit d'aucun tirant oppressée ou foullée, dames, vesves, orphelins, autres princes crestiens guerroyéz à tort, et generalement tout homme de leur pouoir ayant juste cause et qui les en requeist, ainsi que jadis le faisoient les rommains, qui à nul ne failloient aidier doivent de leur parolle en justice soustenant, diligemment vacquier à toutes choses bonnes et prouffitables à la chose publique, pardonner voulentiers à ceulx qui se repentent et pardon requirement, octroyer graces et telz choses qui proprement affierent à prince, lesquelles, quant voulentiers et acoustumeement sont faictes, est droit liberalité. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 148)
[6] quel reconfort à povres gentilz femmes, vesves et autres, à orphelins, et briefment à tous povres honteux qui le requeroient. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 155)
[7] Toute paine par lui ert mise A garder la foy catholique Et le peuple et le bien publique, Les orphelins, aussi les femmes Et le bon droit des vesves dames. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 183)
[8] Semblable louenge povonsdire de nostre bon roi Charles, successeur par espace d'ans du dit Cloudovée, car, comme il soit de droit escript et loy que tous princes naturelx puissent user et prendre sus leur subgiez en certains cas neccessaires comme pour soustenir les guerres et deffenses du reaume et du bien commun et autres cas, et les contrandre ad ce, se besoing est, ycellui nostre debonnaire roy, comme il fust maintes fois oppressés de grans armées et grans garnisons faire et tenir contre ses annemis, dont par neccessité convenoit trouver hastives chevances de finance, adonc ycellui juste roy pensoit comment, au moins de griefs subz ses subgiez, pourroit avoir aide, non mie asseant tailles grieves, ne dures toultes, ne en prenant joyaulx des dames, ne les deniers des vesves, comme jadis plusieurs fois fu fait à Romme, es cas de neccessité, et en ceste partie bien avoit retenu la parole, que dit Tybere l'empereur à ses conseilliers, qui, une fois à lui distrent que il povoit bien lever plus grant treub et plus grant subside sur ses subgiez qu'il ne faisoit ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 68)
[9] ou quant lui venoit à cognoisscence que aucun gentilhomme ou femme, envieillis ou cheus en maladie ou pouvreté ou fust en grant neccessité, pouvres religieux ou d'autre estat, ou pour aidier à marier povres filles, dont il fut informez que bien fust employé, pouvres femmes vesves, orphelins, en tous cas piteux donnoit tres largement du sien et de bonne voulenté ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 91)
[10] Adonc me sourdirent angoisses de toutes pars et comme ce soient les metz des vesves, plais et procés m'avironnerent de tous lez. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 100)

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