C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de veusves dans 7FMR 
3 attestations 
 Page /1 

[1] à l'issue de la chappelle, toutes manieres de gens, riches ou pouvres, dames ou damoiselles, femmes veusves ou autres, qui eussent affaire, povoient là baillier leurs requestes, et, ilz, tres debonnairement s'arrestoit à oïr leur supplicacions, desquelles passoit charitablement les raisonnables et piteuses ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 44)
[2] la vertude charité en lui reluit, aux pouvres gentilz hommes secuert, aux religieux besoingneux fait mains biens, à pouvres clers et escoliers et vers toute pouvre gent est piteux et aumosnier, et la bonne amour, qu'il a tousjours eue vers les gentilz dames, damoiselles et toutes femmes, est continuée, mais est creue en vertu, car l'amoureuse plaisance de jadis est tournée en charitable vertu, car, si qu'il est escript du prince Brutus, qui estoit le reconfort et soustenail des veusves dames de Romme et de toutes femmes à qui on feist tort, ainsi ce bon duc est le reconfort des pouvres gentilz femmes et de toutes celles es quelles voit cause d'avoir pitié, les secueurt du sien, baille leur requestes en Conseil, se elles y ont à faire, les ramentoit, procure leur bien et aide, de sa parole soustient leur droit, et porte en toute raison, et de ce puis-je bien parler par droitte experience, car son aide m'a eu besoing et n'y ay mie failli, le benoit Filz de Dieu lui vueille meriter ! (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 157)
[3] Et ja soit ce que gens veusves soi marier je ne vueil pasdesconseillier, toutesfoiz, se il n'y a tres bonne cause, je ne le vouldroie point conseillier, et singulierement quant les deux parties ont demouré ensemble longuement et le plus du temps de leur vie. (7007, 374)
[4] Si doivent les veusves aux choses dessus dittes penser et considerer quele fu la veusve Sarectaine, laquele ne se penoit pas pour mari trouver, car tout son souci estoit ses enfans bien gouverner, pour lesquelx endura faim et froit et pluseurs paines, comme il appert ou .IIIe. livre des Roys. (7007, 375)

Fermer la fenêtre