C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de voix dans 7FMR 
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[1] Et aprés ce que chascun se fu longuement tenu de parler, cellui qui gisoit reversé sur la terre, plaintif et langoureux et tant actaint de mal que nulle vertu ne lui estoit demouree, si non la voix et le cry, prinst a parler et respondre ce qui s'ensuit:LE PEUPLE. (CHART., Q. inv., 1422, 19)
[2] Or s'en gard qui en coulpe s'en sent, car il n'est pas a penser que tant de couraiges tormentez et de voix trespiteables, que comme par desespoir adrecent leurs criz et leurs plains aux cieulx, ne esmeuvent a pitié la clemence du tresmisericors et tout puissant createur et que sa justice ne les sequeure a la confusion de ceulx dont procedent teles iniquitez. (CHART., Q. inv., 1422, 24)
[3] Si estoit la voix du peuple comme les mouetes qui par leur cry denoncent les floz de la mer, car noz parolles, que tu appelles murmure, signifioient des lors le meschief qui pour ces causes estoit a advenir. (CHART., Q. inv., 1422, 38)
[4] Tu as fait cri contre l'eslargissement des despenses et les legieretezet esbaudissemens des jounes nobles homes, mais tu n'as pas gecté ton obprobrieuse voix contre les desloiales effusions de sang humain qui ont froissié le lien de justice et ouvert le chemin de abhominacion. (CHART., Q. inv., 1422, 41)
[5] Et sur la nuyt va chantant a voix basse, Et s'entretient Par soubz les braz a quelque autre qui vient Avecques lui, qui bien chante ou bien tient; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 169)
[6] Et va rompant ses cheveulx a bons dois -- Et ses souspirs entrecouppent sa voix -- Tout forsené; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 184)
[7] Son nom, qui il est, quoy ne comme, La voix le taist; (CHART., L. Dames, 1416, 248)
[8] Ains lui faillirent Lengue et voix, car du cuer saillirent Griefz souspirs qui si l'assaillirent Que cuer et corps en tressaillirent. (CHART., L. Dames, 1416, 253)
[9] Tant me sont lees Les nuis d'ennuy entremeslees, Puis qu'en baisant furent seellees Noz voix et noz lermes meslees, Quant print congié Cellui qu'ay tant depuis songié, Que j'aym par Dieu autant com gé; (CHART., L. Dames, 1416, 266)
[10] Je ne say se trop en enquier, Mais puis qu'en moy tant vous fïez, Or me comptez, je vous requier, Quant il avient que vous prïez La belle et mercy lui crïez A basse voix et jointes mains, Pour chose que vous lui dïez, Y trouvez vous ne plus ne moins? (CHART., D. Rev., a.1424, 312)

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