C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ydoine dans 7FMR 
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[1] Adonc lui, tres benigne, après que son humilité m'ot rendu plus mercis qu'à [recepvoir à]ma petitece n'apertenoit, me dist et declaira la maniere et sur quoy lui plaisoit que je ouvrasse, et, après maintes offres notables receues de sa benigneté, congié pris, avecques la charge agreable, que je reputay commandement plus honourable que moy ydoine ou digne de le souffisamment accomplir. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 8)
[2] et pour mieulx entamer ceste matiere et traire à nostre propos, convient avisier à quel cause vindrent seigneuries et princées premierement au monde, si comme la narracion des Escriptures le tesmoigne, lesquelles recordent que es anciens aages, tresque la semence humaine prist à peupler et à reemplir les contrées de la terre, assez tost apprès, comme perversité, là où lime de raison ne l'amodere, soit naturelle ou sang humain, adonc, comme gent sanz loy se pristrent à grans extorsions et infinis maulz faire les uns contre les autres, par rappines et occisions et mains excessis oultrages, sanz que regart de justice y meist aucun frain, lors les Anciens, enseignez de don de Nature par longue experience es regars de raison, aviserent que bon seroit, pour à ces inconveniens obvier, que l'un d'entre eulz, le plus ydoine et propice en vertu et sçavoir, fust esleu et establi superieur et prince d'eulz tous, et à cellui par commun acort donnassent autorité de seigneurie, et eust la cognoissancedes causes entr'eulz meuees, et par lui fust jugié des tors fais en rendant à chascun son droit, sanz que de nul fust desobei, soubz peine de perdre la vie. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 112)
[3] Et pour ce par succession Vault mieulx a toute region Avoir seigneur par mariage Et descendue de linaige Et roy qu'a force ou par eslire Ainsi comme on fait en l'Empire, Car en teles elections A trop de fraudulacions, Ou par malice ou par promesse, Ou par paour ou par haultesce, Qui a regner ne sont ydoine. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 13)
[4]Ne tua Philippe tout roit, Qui roys estoit de Macedoine, Sa femme fausse et non ydoine, Quant il fut entrez en son lit? (DESCH., M.M., c.1385-1403, 85)
[5] " Ces mos verras tu ou psaultier, Mais chascuns n'y est pas ydoine: Aux deux vieillars de Babiloine Ressemblent pluseurs au jour d'ui, Car ilz tolent l'avoir d'autrui Par leurs sentences favorables Et par leurs langues decevables, Et le plaidier des advocas Qui soustiennent icy un cas, Demain soustendront le contraire, Pour l'argent si le seulent faire, De ce qu'ilz aront soustenu Le jour devant et maintenu En un cas et chose pareille, Dont l'en doit avoir grant merveille, Et n'y a nulle difference Fors que cil d'hier avoit nom Sance, Et cil d'ui a a nom Martin. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 152)
[6] Or y venez vous, non ydoine, Qui sur le flum de Babiloine Estes situez et assis. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 207)
[7] Les crestiens, non pas ydoine, Mais folz par toy au temps du roy De Jerusalem Godefroy,Et depuis long temps sa conqueste Et de roy vaillant et honneste, Baudouin, qui tint la Surie, Fut et est de tous poins perie Celle terre par Sarrazins, La mort approuchée et la fins Des crestiens et d'Armenie, Qui est de celle loy honnie Et sarrazinoise a present. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 360)
[8] Cedit jour, fu ordonné, que non obstant que aucuns advocas et procureurs de ceans et autres eussent empetré devers le Roy nostre Sire l'office, bourses et gages de graphier criminel vacants ceans par la mort de feu maistre Jehan de Cessieres, jadis et en son vivant graphier criminel, que election seroit faicte du plus ydoine et convenable homme à tel office, qui n'estoit pas impetrable, maiz electif. devant et maintenu En un cas et chose pareille, Dont l'en doit avoir grant merveille, Et n'y a nulle difference Fors que cil d'hier avoit nom Sance, Et cil d'ui a a nom Martin. (BAYE, I, 1400-1410, 116)
[9] Cedit jour, la Court a donné congié à maistre Phelippe Villate d'aler hors en Picardie, pourveu que laisse ydoine substitut. (BAYE, I, 1400-1410, 124)
[10] Ce jour, survindrent en la Chambre de Parlement messire H. de Marle, chancelier de France, l'archevesque de Sens, les evesques de Laon et de Lisieux,maistre G. Chanteprime, m. Arnaut de Marle et messire Jehan Jouvenel, en la presence desquelz monseigneur le Chancelier dist que, par deffaulte de ce que on n'avoit point pourveu de lieutenant à la prevosté de Paris ou lieu de feu maistre Raoul Anchier, pluiseurs crimes, deliz et malefices estoient faiz et perpetrez et pourroient avenir à Paris et environ, lesquelz demouroient et demourroient impuniz, se n'estoit pourveu de lieutenant ydoine et souffisant ou lieu dudit feu Anchier, si requeroit que la Court voulsist adviser sur ce et eslire ou nommer aucun notable homme ydoine et souffisant pour exercer le fait de ladicte lieutenance. (FAUQ., I, 1417-1420, 120)

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