C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ydoinne dans 7FMR 
2 attestations 
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[1] Aujourdui, j'ay esté sur monsr le Chancelier pour enregistrer le residu du scrutine qui hier avoit esté imparfait en la Tornelle criminelle, commencié par ledit monsr le Chancellier et messire J. de Poupaincourt, premier president, sur l'election ou lieu de l'un de messrs appellé M. Guillaume Liroiz, trespassé, et jà soit ce que plusieurs suffisans hommes se presentassent, neantmoins, le Roy, à la requeste d'aucuns grans seigneurs, s'arresta à IJ, c'est assavoir, maistre Gefroy de Perusse, de la nation d'Acquitaine, maistre des Requestes de l'ostel de monseigneur de Berry, et maistre Guillaume de Launoy, de la nation de Normandie, nepveu de monseigneur l'evesque de Meaulz, et archediacre de Brie en l'esglise de Meaulz, touz IJ licenciez en droit, Perusse in utroque,Launoy in jure civili, et pour eulz donna le Roy nostre sireses lettres contenens que la Court in effectuesleust le plus ydoinne des IJ dessusdiz, sanz eslire autre. (BAYE, I, 1400-1410, 12)
[2] Et me furent baillez le messel et la vraye croix richement envaisselée pour faire jurer au scrutine celx qui esliroient sur lesdiz Evangile et vraye croix, et les huiz cloz, furent appellez par messire Anthoinne de Craon qui gardoit l'uiz, premierement le dessusdit messire Arnault de Corbye, nagueres Chancellier, lequel et tous les autres seigneurs qui survindrent, c'est assavoir, le grant maistre de Rodes, l'arcevesque de Bourges, l'evesque de Beauvaiz et autres barons, chevaliers et conseillers, tant de Parlement que des Comptes, jusques au nombre de IIIJxx et X ou environ, je fiz jurer par le commandement du Roy, moy estant à ses piez, un chascun successive appelléselon son ordre par ledit de Craon par la maniere qui s'ensuit, lesdis sains Euvangile et croix touchées:" Vous jurez aux sains Evangiles et sur la vraie croix qui icy sont que bien et loyaument conseillerés le Roy nostre Sire ou cas present de ceste election, et nommerés à vostre loyal povoir, sans faveur desordonnéeet sans hayne, bonne personne, ydoinne et convenable pour exercer l'office de Chancellier". (BAYE, II, 1411-1417, 129)

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