C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de crue dans la Base des Partiels 

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[1] ...mais quant l'eage l'eust mieulx servi, il eust fait crue vengense contre les Turcs. (Passage Terre Sainte Piloti D., 1441, 9).
[2] Et jeo tiegne qe les persecucions de ceste mounde si est com un poynante poudre qe ces meistres mettent en ces plaies quant ils voient q'ils eient ascune mort char, ou qe char soit trop crue amont : ils y mettent toute la poudre poignante qe mangue mult fort (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 196).
[3] ...ainssi debonaireté, quant elle est mellee avesquez justice, est douce et amyable, mez cruauté, pour ce qu'elle n'est mie mellee ne ne participe avesques debonaireté, certes, elle est crue et aspre, ja soit ce que elle considere la coulpe en punissent, mez ce n'est pas selon rayson, mez trop excessivement. (Songe verg. S., t.1, 1378, 346).
[4] Touteffoys se multiplie et se diversefie l'orine, car au commencement elle est crue pour multitude de opilacion, aucuneffois taincte pour la resolucion de la colle, aulcune fois elle est livide et trouble par grant putrefaction (GORDON, Prat., c.1451-1500, I,3).
[5] Et vecy merveille comment en maladie de causon ou est inflacion dernierement peust estre matiere crue (GORDON, Prat., c.1451-1500, I,3).
[6] Appetit corrompu, c'est appetit iracionable, quant on desire a menger croye ou charbon ou poissons ou chair crue et fruitz nouveaux et pontiques, sicomme nous le veons manifestement en femmes grosses (GORDON, Prat., c.1451-1500, V,4).
[7] Et note de flux de ventre pour l'estomac et pour les intestins, c'est avec lubricité humide ainsi que se c'estoit viande crue, si comme dit est en lienterie que se cecy avient pour colere mordant ou pour fleume lubricant ou fluant, vecy bon conseil. (GORDON, Prat., c.1451-1500, V,16).
[8] La cause lointaine de vermes, c'est tout ce qui engendre humeur crue, sicomme replecion nauseative et habiter aprés menger (GORDON, Prat., c.1451-1500, V,20).
[9] Et quant chaleur naturelle fait action en matirre crue et visqueuse, elle la cuyt et oste le subtil et le gros demeure et s'endurcist, donc il se cuit, mais il ne se digere point pour la matiere qui est inobediente (GORDON, Prat., c.1451-1500, VI,12).
[10] Tu dois entendre que pierre s'engendre de matiere cuite non pas parfaitement et est visqueuse. Se elle estoit toute crue elle ne se pourroit coaguler pour l'umidité superflue (GORDON, Prat., c.1451-1500, VI,12).

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