| [1]
Vous doncques plusieurs poez interroguer et dire : (r)George, quel tiltre doncques ou precieux vestement gardes tu pour ce roy Charles, qui, apréz tant de haulz noms reboutéz par toy, nous tiens les cuers en suspense pour en sçavoir la queue ? Dy nous et impose fin a ces argumens, et nous declaires quel precieux formail tu mettras au front de ce roy...» (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 318). |
| [2]
... "Je resemble a l'avugle qui juge des coulours, et a certaines femmes d'Orient qui pour argent pleurent les mors a leurs exeques. Elles pleurent fort et laidement, se demainent par usage, et toutefois dedens leurs cuers elles ne sentent point de dolour, ainsi est-il de moy chetif..." (MéZIèRES, Vertu sacr. mar. G.-K., c.1384-1389, 14). |
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Et pour ces causes nostre mere sainte Eglise use des orgues et des beaulz vestemens et nobles aornemens es jours solennelz, adfin que par ce les cuers soient resveilliez et excitez. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 163). |
| [4]
A ce donques que les cuers des oyans la volente de Nostre Segneur et veullans entrer en la sainte Chevalerie ne aient formidation et paour en disant : Qui nous menra a la sainte cite ? (MéZIèRES, Sustance H., 1396, 94). |
| [5]
Mais affin que nostre doctrine soit plus plaisant et plus comprenable par les simples cuers espirituelz (* *, 112). |
| [6]
Je te dys bien, cuer mondain, que c'est voirement miracle et grace pure de Dieu, chanter et entendre et escouter ce chant dedens son cuer, par la maniere que les cuers piteux, devotz et religieux en usent, et le congnoissent dedens eulz en mervilleux silence, en paix et en racoy de conscience (* *, 114). |
| [7]
...commant cuides tu que ceste matiere soit peu plaisant ou savoureuse aux cuers mondains telz que moy. (* *, 129). |
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Raisonnablement et proffitablement ceste reduction se doit enseignier et faire, pour oster les erreurs des foles ymaginacions des cuers bestiaux et mal apris. (* *, 130). |
| [9]
Car il pense que je sui escrutinant les cuers et les rains et que je ne juge point selon la face et humaine apparence. (Internele consol. P., 1447, 204). |
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O glorïeuse Trinité, Incomprenable deïté: Trois personnes en unité Et une essence; Souveraine majesté Qui feïs yver et esté, Tout quanque y est et a esté, Par ta prudence. Tu cognois tout ce que cuer pense, Toutes choses voiz en presence, Des cuers congnois la concïence, C'est verité. (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 341). |
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Attestation de 