C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cuit dans la Base des Partiels 

29 attestations 
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[1] Et quant il i vont et il avient que il prennent aucun homme qui ne se puet raembre par son argent, tantost il l'occient et puis le menjuent tout cuit. (VIGNAY, Merv. Terre Outr. T., c.1331-1333, 42).
[2] Je suis aussi net que une paille. Il ne m'ont laissé pot ne peelle, Mais ont tout prins et cru et cuit. (Pouvre peuple H., c.1450-1492, 199).
[3] ...et doit estre le miel cru, (ou cuit), car le plus generatif de ventosité est le cru qui est doulz (S. GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 121).
[4] Et s'il y a grant douleur pour ce que l'apostume est en nerf ou en corde, prend laine succide et vin cuit (GORDON, Prat., c.1451-1500, I,20).
[5] Il mengera pain de froument de terre legiere nouvellement cultivée non pas fumee de fenge et soit bien cuit et bien levé et salé competamment (GORDON, Prat., c.1451-1500, II,24).
[6] ...donés luy choses qui sont de dure digestion, si comme faves frites, froument cuit, lentilles avec vin aigre, poissons bestiales et conchile, chairs de beuf petit cuytes (GORDON, Prat., c.1451-1500, V,4).
[7] Et j'ay esprouvé suc de racine de yreos, s'il estoit cuit riens ne vauldroit, et le prent on au matin la moitié de la coque d'un euf et le prent on a par luy ou avec un euf molet, sans doute il cure ydropizie qui se cure par science humaine (GORDON, Prat., c.1451-1500, VI,5).
[8] Item note que fleume n'a point de domicile ne de receptacle pour ce que ce n'est pas humeur hayneuse au corps, car elle n'a nulle male qualité et que c'est sang demy cuit (GORDON, Prat., c.1451-1500, VI,7).
[9] Et quant chaleur naturelle fait action en matirre crue et visqueuse, elle la cuyt et oste le subtil et le gros demeure et s'endurcist, donc il se cuit, mais il ne se digere point pour la matiere qui est inobediente (GORDON, Prat., c.1451-1500, VI,12).
[10] ...et mengés avec lait des grains de froment escorché et tres bien cuit, cezes, faves fractes, ris avec gresse de reins de chievre et lait et mettés par dessus pouldre de canelle (GORDON, Prat., c.1451-1500, VII,1).

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