C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de deist dans la Base des Partiels 

19 attestations 
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[1] Et dist celuy de Dunois que le roy incontinent luy [audit de Clugny] envoya l'evesque de Constance pour luy tout communiquier, et qu'on auroit honneste responce, disant aussy que de lui meismes ladicte proposition luy sambloit bonne et bien humble, au surplus que devant le conte du Maine et luy ledit de Clugny deist sa creance en faisant narration de toutes les choses communiquees aveuc les deputéz. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 55).
[2] Sur quoy le roy, parlant ariere a son chancelier, commanda qu'on leur deist qu'ilz deissent leur charge que avoient de par le duc de Bourgoingne tout en ung tenant, et qu'il les voloit oÿr tout a une fois. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 178).
[3] ...sy s'approcha le conte de la damoiselle, luy priant que de son fait luy deist toute la pure verité et il feroit tant, s'il pooit, que son honneur y seroit gardé ; sy luy dit la belle et afferma par la redemption de son ame qu'elle n'avoit oncquez pensé ad ce dont elle estoit occupee (Comte Artois S., c.1453-1467, 54).
[4] Sainte Marie ! Comme bien assist son langage le noble conte d'Artois ! Il n'y ot adont celuy qu'il ne deist tout plainement qu'il avoit bien parlé (Comte Artois S., c.1453-1467, 70).
[5] ... [et] remirent au chevauchier car cure n'avoient de sejourner ne tenir la chose longue et quant ilz furent assés prez de la ville, ilz transmirent ung certain et secret messagier nonchier au conte, leur seigneur, leur venue, sans luy louer qu'il deist quelque chose de leur intencion et bien luy deffendirent ce sur grossez painez (Comte Artois S., c.1453-1467, 145).
[6] ...et lui disoit ces parrolles affin qu'elle lui deist plus hardiement. Donaïfs lui dist: - Adonc, beau frere, puisque vous m'avez tant essermentee, je le vous diray. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 582).
[7] Quant le roy entendy Appollo et regarda qu'il estoit de maintien honnourable, il le tira a part et le conjura qu'il lui deist qui il estoit et de quelle vie. Appollo commença a soy hontoyer quant il oy que le roy le conjuroit, mais neantmoins il luy afferma qu'il estoit roy d'Arcade, filz de Jupiter premier roy d'Athenés, et frere de Mars le dieu des batailles. (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 178).
[8] Aprés ilz se prindrent a deviser de l'isle de Colcos, et le roy leur compta ceulx et celles qui la mort en avoient acquise, puis leur conseilla qu'ilz n'y alassent point. Mais quelque chose qu'il leur en deist, Jason demoura en son propos (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 195).
[9] Le Chevalier Bleu se haste de respondre, non pas pour avoir honneur de la pucelle, mais de paour que le conte deist que ce eust il esté qui avoit fait la delivrance. (Charles de Hongrie C., c.1495-1498, 70).
[10] Mais vrayement je ne [l. vrayement ne] vorroie mie Avoir toute la seignourie De tout le monde, est il bien grant, Et on me deist maintenant Que je laissasse pastourrie. Car c'est la plus joyeuse vie Que homs puist jamais demener. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 18).

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