| [1]
Quel nom doncques lui [au roi Charles VII défunt] imposerons nous, o vous les inspecteurs des choses ? Lui attribuerons nous le tiltre de diligent par ce que diligence est mere de richesse, espoenteresse de fortune, et qui seulle vainct et maine affin toute difficille oeuvre ? Qu'en direz vous, vous ses familliers qui savez de ses explois, qui avez veu sa dilligence et activité en employ de temps, et la ou sa dure fortune a esté amollie en sa labeur et sa gloire renee ? Se le nom vous semble condigne a ses fais, imposez moy silence ; ou, se je le puis reprouver non souffire a sa dignité, ottroiez moy ascout (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 318). |
| [2]
Foy que doy l'arme de me taye, Belle dame, et vous le direz Tout prestement, ou vous arez De la sause de ce bourdon. (Mandel. T., c.1450-1475, 186). |
| [3]
Or ça! Que direz vous, Science? Mon jardin veez disparé Maintz suppoz de vous separé: Que ferons nous? Rendez sentence. (Exc., Science A.R., c.1465-1468, 57). |
| [4]
... [Le] conte d'Artois (...) amiablement le [l'espie] rechut en disant : «Que nous direz vous de bon, beau sire ?» fait il. «Ou avez vous laissié lez Sarrasins ?» (Comte Artois S., c.1453-1467, 84). |
| [5]
- Vous lui direz qu'il face tost et hastivement ung harnoys tout couvert de satin vert et la housseure de mesmes, toute brodee de fleurs de toute bonne. Il y a ung brodeur avecques lui qui est tresbon ouvrier. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 213). |
| [6]
.. [Appollon au peuple:] "Vous me congnoissiez, vous m'avez constitué roy dessus vous. Toutesvoiez Zethephius me voeut tollir celle dignité et m'a declairié son ennemy. Qu'en direz vous?" - "Tu es nostre roy," respondirent ceulz, "aultre que toy n'aurons jusques a l'ensepvelir..." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 186). |
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.. "Et pour ce, (...) vous direz au chevalier, de par moy, que pour l'alléger et oster hors de ce danger, si c'est le bon plaisir du duc mon seigneur, je luy accompliray de bon vouloir le contenu de son emprise..." (Faits Lalaing K., c.1470, 73). |
| [8]
Quant le secretaire les eut leues, il dist qu'il n'y avoit que creance. Adonc dist le duc aux enbaxadeurs : "Beaux seigneurs, voz lettres ne contiennent que creance. Si vous voulez, vous la me direz." Les chevaliers luy dirent : "La creance est telle que le roy, noustre souverain seigneur, a ouÿ parler du bon renom de mademoiselle voustre fille, et pour le bien qu'il en a ouÿ dire, c'est la creature du monde qu'il auroit plus cher a avoir a femme, si voustre bon plaisir y estoit." (Charles de Hongrie C., c.1495-1498, 10). |
| [9]
- Certes, sire chevalier, je le vous prometz, en fait de royne, que tout ce que vous me direz, je le tiendray tres secret, et en soyez sur ! - Madamme, se dist Charles, puis que vous le m'avez promis, il me souffist. (Charles de Hongrie C., c.1495-1498, 35). |
| [10]
Si vous plaist, vous en direz tous Voz oppinions en ce cas, Que plusieurs ont deul et couroux Dont Sallebry a pris trespas. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 186). |
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Attestation de 