C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de diroit dans la Base des Partiels 

29 attestations 
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[1] Aussy illec nous fut baillié ... baisier une double croix, comme l'on diroit une croix d'oultre mer. (LENGHERAND, Voy. G., 1486-1487, 116).
[2] Et puis le lendemain matin, messire Jehan envoya ses chappitres a messire Henry, qui (...) estoient que chescun devroit faire ung get de lance et puis venir a haches et combattre d'icelles tant et si longuement que l'un diroit le mot ; dont se il cheoit ou perdoit son baston, se pourroit relever et recouvrer son baston par tant de fois et si longuement que l'un se rendist (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 139).
[3] Tu monstres bien par tes paroles que tu n'as point les yeulx d'entendement ne de l'esperit, mais seulement du monde selon ton nom; neantmoins se tu veulz croire a ce que le cuer celestial te diroit, inspiré et endottriné du Saint Esperit et que tu delaisses les tenebres du monde, et tu verroyez merveille; tu congnoistras la joye et le solaz que le cuer seulet sent et apparcoit (* *, 114).
[4] Que vous diroit on plus ? La belle fu acordee au noble conte qui tant en fu parassouvy de leesse que nul ne sçavroit dire le disme de la joye qu'il fist (Comte Artois S., c.1453-1467, 16).
[5] ...vous devés sçavoir que mye ne s'i faigny Huon Dodequin ; il se bouta parmy lez payens dont il fist si grand essard que nul ne le diroit. (Saladin C., c.1465-1468, 51).
[6] "Ma dame," respondy Jason, "jamais ne seray si heureux que de parvenir justement en la grace d'une tant noble dame que vous, et vouldroie bien qu'il se peust faire. Mais que devendroit et que diroit celle a laquelle me suis donné?" - "Se vous ne la relenquissiez," dist Medee, "je ne vous saulveray point la vie, choisissiez..." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 198).
[7] Cest aveugle n'est qu'ung bourdeur Et diroit par tout, beau seigneur, Que celui par qui est garis Est fils Dieu, ce sont grans perils, No loy en porra empirer. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 100).
[8] Et les puet on prendre par la rigle de grammaire qui se nomme antifrasis qui s'entant, si comme tu sces, si comme on diroit tel est mauvais, c'est a dire que il est bon, et aussi a l'opposite. (CHR. PIZ., Cité dames C., c.1404-1407, 624).
[9] Et pour ce, l'entente est double et est un paralogisme ou sophisme, aussi comme qui diroit de trois choses doublees que toutes sunt per et toutes sunt non per. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 78).
[10] Car qui diroit que celz seulement sunt a mettre citoiens asquelz appartient eulz entremectre du princey, ce ne est pas possible que tout citoien ait tele vertu; car cestui que nous appellons bannause est citoien. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 124).

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