C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de gaing dans la Base des Partiels 

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[1] Combien que je eusse en [l. eu] aulcunes fois tel gaing de supererogation quy tant est delectable ou que pas je ne l'eusse, toutesfois quant, sans ma negligence, il me seroit denyé et je demoureroie en ceste grace de doulceur habituele, je debveroie estre contente. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 162).
[2] tel gaing est vil, inhonneste et contre nature. (ORESME, Monnoies W., c.1365, XLVIII).
[3] En ce doncques que le prince reçoit gaing de la mutacion de la monnoie, oultre et par dessus le naturel taux en usaige, ceste acqueste est pareille et comme usure (ORESME, Monnoies W., c.1365, LII).
[4] car le gaing d'un usurier n'est pas tant excessif ne si préjudiciable ou généralle à aucuns (ORESME, Monnoies W., c.1365, LIII).
[5] car, à assembler ceste chose, il semble que tous hommes de bonne condicion y doivent condescendre, car en brief temps, celle taille et cuillecte porte moult grant gaing (ORESME, Monnoies W., c.1365, LXVI).
[6] il pris un émolument et gaing en la mutacion ou ordinacion de la monnoie. (ORESME, Monnoies W., c.1365, LXIX).
[7] encores devroit-il perdre icelluy son privilleige [ou cas] ouquel abuseroit d'icelluy et qu'il mueroit ou falsifieroit icelles monnoies pour son singulier gaing, ce non moins convoiteusement que laidement accroissant. (ORESME, Monnoies W., c.1365, LXXV).
[8] Et de toutes subventions que prince prendroit sus son peuple ceste est la plus desnaturele et la plus desraisonnable et plus couverte et plus fraudeuse et, selon sa quantité, plus dommagable au bien commun et moins profictable au prince, et au gaing de gens deshonnestes et inutiles en bonne policie. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 64).
[9] Et donques toutes foiz que monnoie apporte fruiz et gaing de monnoie et autrement que en la expensant en son usage naturel et que denier engendre denier, ce est chose desnaturele. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 67).
[10] Et donques est ce inegalité et chose naturelement injuste qu'un homme prengne gaing en la chose qui est d'un autre et ne est en rien siene ne en son peril. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 68).

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