C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de reluisans dans la Base des Partiels 

6 attestations 
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[1] Lequel cerf avoit sur sa large rameure haultement posee une couronne d'or chargee de pierrerie riche et resplendissant, dont les fleurons estoient espanoïlz ça et la, lesquielz tenoient grant umbre a merveilles. Et en son coul avoit ung lambequin noué desoubz la gorge, large et plantureux, fait d'azur pur et fin a trois fleurs de liz d'or grandes et reluisans et forment relevees aussi (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 124).
[2] Les quatre pans des murs dudit beau chastel estoient de cristal, et y avoit a chascun pan au bout une grosse tour faicte de chailloux de rubis fins et reluisans, dont le mendre estoit plus gros que tout le corps d'un homme (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 158).
[3] Notre loy est la plus prisée, Car les puissans princes romains Reluisans sur tous les humains En religion et justice L'ont tenue comme très propice. (Myst. ste Barbe P., 1493, 42).
[4] Les enfans qui sont mis aussy ou cercle et qui sont ordonnez pour regarder en la fiole ou en aucune des choses dessus dictes reluisans et polies, quant ilz ont procedé en leur fole creance sy avant qu'il leur semble qu'ilz voient proprement la chose que on demande pourtraicte et figuree devant eulx, comme dit est, en sont sy empiriez de leurs veues qu'ilz en deviennent aucunefois aveugles de tous poins au moins un grant temps pour la distracion des esperiz qui se departent de la vertu visive, si que jamaiz, se grant merveille n'est, ne se retourneront par si bonne mesure a la veue. (EVR. CONTY, Harm. sphères H., c.1400, 103).
[5] La seconde estoit vestue d'un riche siglaton de fine coleur tresblanche, seme partout de mirouers reluisans. Et avoit sus sa teste une riche couronne toute plaine sans nul ouvrage. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 203).
[6] Item il doit avoir pluseurs lancetez et les tenir cleres et reluisans de fin acier et doit avoir les unez soubtillez et deliees et les autres grossez et les autres plus grosses, les unes courtes et les autres longuez, afin que quant il sera mestier de faire en la vayne grant pertuis, il le fault faire de plus grande lancete et en la petite vayne de plus petite lancete, et doit tenir la lancete avecques le poulce et avecques le doy monstreux de la destre main et doit avecques celluy d'empres taster la vayne et regarder avant bien le lieu qui veult bien et seurement saigner. (LE LIèVRE, Tr. saignée W., a.1418, 19).

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