| [1]
...si le samedi n'avés loisir ou ne le poves feire que les dittes le dimenche avec bonne et vraye devocion par affin que par icelles bonnes prieres a la pucelle Nostre Dame qui ne pourta que ung enfant plaise me achater grace avec luy que je puisse sain et sauf fere mon voyatge a mon honneur et sauvacion. (CAUMONT, Voy. N., p.1420, 13). |
| [2]
Il est de stature moyenne et a visaige de Tartre, la barbe blanche espaingnole, sain de corps (JEAN DE SULTANIEH, Mém. Tamerlan M., 1403, 463). |
| [3]
...aulcuns desdis chevaliers le regardans ou visaige (...) le jugerent aulcunement non estre bien sain de corps. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 146). |
| [4]
Le conte toutevoies vint jusqu'a Lience sain et sauf. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 218). |
| [5]
...le roy Charles, a l'eure quant il despeça ceste ambassade derreniere, n'estoit mie tout hors sain par semblant (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 308). |
| [6]
Othon estoit revenu sain, joyeux et a son tresgrant loz et honneur de son entreprise (Rambaux Frise S., c.1451-1475, 63). |
| [7]
...quant le conte d'Artois fu descendu en son hostel et desarmé, il se trouva tout sain et haittié de son corpz, sans avoir quelque essomte [l. essoine ?] , par quoy il ne peuist a tous sez bons poins porter lez armez et combatre se besoing luy fust (Comte Artois S., c.1453-1467, 60). |
| [8]
...avant que fussont passés huit jours, le faulcon fut sain et guery aussi bien comme il avoit jamays esté, dont les faulconiers en heurent souverain plesir. Et pour la belle espreuve que Paris avoit faicte du faulcon les faulconiers le pryrent en si grant amour, comme s'il fut leur parent, et luy portarent grant honneur pour l'amour du faulcon (LA CEPEDE, Paris Vienne K., 1432, 253). |
| [9]
Si dirent les cireurgiens (...) que, dedans quinze jours, ilz le rendroient tout sain, au plaisir de Dieu, et si nectement que jamais ne s'en sentiroit, dont Cleriadus fut bien joyeulx et tous les autres de ce bon rapport. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 641). |
| [10]
...en la presence de Jason elle [Medee] mist le roy ou baing, ou ses herbes commencerent flourir et rendre souefve senteur. En fin, elle l'endormy par son art, et puis elle lui fist une playe dont fist saillir son sang, et le laissa en ce point sept heures. Et aprés l'esveilla, et adont il sailly hors de la cuve, tout nu, sain et haittié comme s'il fust en l'aage de trente ans. (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 223). |
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Attestation de 