C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de seraine dans la Base des Partiels 

10 attestations 
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[1] D'autre part la mer estoit coye et seraine et ne bruyoit en façon nulle ne que fist ung estang. Les mouetes aussi commencerent a voler par dessus la marine, et d'autres si troctoient sur le sablon menu que beau les faisoit veoir. (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 108).
[2] O bonté puraine, O richesse plaine, O ferme sçavoir, Quel joye seraine En la vie humaine Pouons plus avoir ? (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 1062).
[3] La seraine bien chantant est prinse en figure pour les flateurs et flateuresses. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 108).
[4] De rechief, il vous doit souvenir de la seraine qui par son beau chant fait endormir les gens : du vent subtil de Chippre, qui fait enfler les visages de ceulx qui en sont feruz ; du prive serpent et de la guyvre ; de la dame endormie ; de la taulpe aveugle ; de la sansue ; et de la bien peignee. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 242).
[5] Ceste jolye vieille avoit aussi aus[s]i la teste triple, car devant apparoit la teste et visage d'une belle seraine bien peignie, et a sa dextre la teste d'un marmou, et a senestre la teste d'une truye, qui estoit a veoir ennuyeuse et horrible. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 309).
[6] Mais que se dira de la ville beste du marmou a destre de la seraine, qui est une laide, ville et orde beste et puent, et de sa nature parfaictement luxurieuse, aprochant a la forme de humanite et est si luxurieuse que aucunesfoiz est advenu que le marmou a efforcie les femmes ? (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 313).
[7] Seraine selon le philosophe est vng monstre marin qui chante en la mer si doulcement que elle fait les maronniers passans arrester et endormir. (Best. hérald. H.E., c.1435-1450, 491).
[8] \à lui, pour ung petit dyamant et pour l'or de la façon de asseoir icellui en ung fermail d'or assez grant de tour où a une seraine, où il en failloit ung qui estoit perdu, quatre frans (Comptes Etat bourg. M.F., t.1, 1419-1420, 67).
[9] ...deux autres trous estouppez dedens ladicte ville, l'un dessoubz la pierre de la fontaine de la Seraine, et l'autre entre la maison du mareschal qui est emprès ladicte porte et la maison de la veufve feu Laurent Huguelin, avaluez à 2 toises (Comptes Paris V.L.D., t.1, 1424-1457, 280).
[10] Ore pensons donques, beau frere, d'estre coadjuteurs de Dieu et de nous tenir fermes en la vocacioun que Dieu nous a appellé en nostre jonesse, c'est assavoir en la douce paix tant desirree de la cristientee, et non prester les oreilles au chant de la seraine ne a l'escorpioun, que de langue oint, et de sa queue point. (Lettres agn. L., 1369-1412, 243).

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