A. -

"Pièce souple, cousue et remplie de rembourrage servant à soutenir ou supporter le corps (sur un siège, au lit, par terre...), coussin" : Il avoient trop de meschié ; Trop avoient de dures fins, De durs lis, de mauvais coussins ; Souvent estoient mal peü. Nulz ne scet, s'il ne l'a veü, Ce qu'il leur couvenoit souffrir. (MACH., D. Lyon, 1342, 210). ...La dame a cuer moult esclairié S'assist sus un coussin de soie. (MACH., D. Lyon, 1342, 223). ...elle fu par grant noblesse Entre coussins de soie assise. (MACH., J. R. Nav., 1349, 176). Lors se vont desrener Derriere l'autel, ou on olt fait poser Tapiz et coissins pour par dessus passer (Renaut Mont. B.L. V., c.1350-1400, 39). Regnault, metés sus lui vo chemise de lin Et de vostre aqueton li faites ung coussin ! (Renaut Mont. B.N. V., c.1350-1400, 400-401). ...pour une pièce de cendal vert, et une pièce de toile vert, bailliées audit Thomas, pour faire et recouvrir le coissin du matras dudit seigneur, et appareillier une courtine pour sa chambre. (Comptes argent. rois Fr. D.-A., I, 1352, 117). Coulte ne coissin n'y aray Ne tapiz pour couvrir mon corps. (Mir. Berthe, c.1373, 188). ...Et li portes coste et cossin, Couverture et deux draps de lin, Pour li couschier. (Mir. Rob. Dyable, c.1375, 53). ...ilz prindrent et emblerent de nuyt, en l'ostel Berthaut Galot, de ladite ville, et ouquel hostel ilz estoient couchiez, un lit, et un coussin, et une paire de draps de lit (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 372). ...ouquel hostel, et en une chambre d'icellui, il print un lit garny de coissin et de couvertoir (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 164). Item, avoir prins oudit hostel un lit, un coussin et une couverture de laine (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 260). Achat de dras d'or, de soye et de laine, de sarges, de tapisserie, couvertures, litz de plume, coultes, coissins, toilles, pennes pour fourrer, façon et estoffes de robes et autres menues choses. (Comptes Etat bourg. M.F., t.1, 1419, 75). ...lui ardirent une coutre, ung cossin, ung chevessie (Ecorch. Ch. VII, T., 1444, 323). Ces six dames furent si tres sages en leurs temps que se ce eust esté pour conjurer un bleu dyable ou pour le loyer dessus un coussin, si estoient elles assez expertes et habiles. (Ev. Quen., I, c.1466-1474, 78). ...et doibt le fourrier battre et escourre le lict, c'est à sçavoir la coustelle et le coussin où le prince doit gesir ["édredon, couette"] (LA MARCHE, Mém., IV, Pièces annexées, 1474,,, 19).

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Coussin de plume : ...ung autre lict garny de coetie, coessin de plume, deux lincieux neufz de deux toilles chacun et deux couvertures usées, 2 l. 10 s. tournois. (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 264).

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Muser d'un coussin. "Perdre son temps" : Qui prend l'eaue de sa cyterne Sans l'emprunter a son voisin Ou qui joue de sa guitterne, Il ne muse point d'un coussin. (TAILLEV., Passe temps D., c.1440, 154). Le vela ja cruxifié : le dyable m'a bien advoyé et ay bien musé d'un coussin d'avoir brassé tel mal brassin qui nous tournera a tel perte. (GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 335).

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Donner/bailler à muser d'un coussin. "Mettre en très fâcheuse posture" : Pourquoy as tu le foeullet retourné, Pour nous donner a muser d'ung cousin ? (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 206). Princes qui l'appellerent, En passant, beau cousin, Rapassant luy baillerent A muser d'ung cousin [var. coussin] (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 333).

B. -

P. méton. DR. FÉOD. "Droit qu'a le seigneur d'exiger de ses sujets une contribution de lits et de couvertures dans certaines circonstances" : ...il est deu par lesdiz bourgois et habitans que toutes et quantes fois que le seigneur dudit Liry, moy ou autre, volra aler en ladicte ville de Liry et il aura mestier pour couchier en icelle ville le soir, il poura pranre, s'il lui plaist, en chascune maison d'icelle ville une cuete ou ung cuissin (Trés. Reth. L., t.3, 1449, 271).
 

"Perdre son temps" : Que le senglant dyable le saiche ! Il m'a trop bien fait coussiner ; briefment, s'on ne le fait finer, nous serons bien atroppiz. (GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 230).

Rem. Synon. Muser d'un coussin, voir coussin.
 

"Petit coussin" : ...une aulne de satin azur des foibles (...) pour faire coussinès pour emplir de lavende (Comptes argent. rois Fr. D.-A., II, 1387, 148).

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En partic. "Petit coussin qu'on place sur le dos d'un cheval" : ...VI coussinés pour mettre dessoubs le harnois de MS et soy armer dessus en XIIII doubles (Comptes Lille L., t.1, 1432-1433, 309). ...pour une housse de cuir et ung couessinez pour la hacquenée baiarde XX s., à lui pour une housse pour la hacquenée faulve, pour ce XX s., pour une paire de trois faulx estriefz pour trois paiges dudit seigneur XX s. (Comptes roi René A., t.2, 1453, 182). ...et oultre plus sur la crouppe dudict grand cheval avoit ung cuissinet bien fait, et par dessus une grant housse de mesme drap d'or frizé jusques près de terre (LA VIGNE, Sacre Anne Bret. S., 1505, 290).

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Coussinet dessus les reins : LE SOT. On l'amandera bien Par le beau coissinet qu'i fault Dessus les rains... (P. Jouh. D.R., a.1488, 19).

Rem. «Le coussinet dessus les reins n'est pas la même chose que le coussin sous la fesse, de Coquillart, dans le Monologue des Perruques. Un coussin sur les reins n'a pas pour effet de faire le postérieur plus gros, mais de le faire moins tombant sous la taille. C'est une "tournure" faite pour marquer la taille et le galbe du corps, tandis que le coussin sous la fesse n'a pour effet, comme dit maître Aliborrum dans la Farce des Sots qui corrigent le Magnificat (Recueil Trepperel, IX, vers 96-100), pour la femme que d'empêcher "qu'on ne voye que leurs fesses soyent trop fletryes ou trop molles" et pour éviter que l'on s'y pique s'on y met la main» (Éd., p. 44-45).

V. aussi coussinot
 

"Petit coussin" : 3 touailles d'autel ; un cuissinot à appoier le livre sur l'autel ; 2 calices. (Invent. mobiliers ducs de Bourg. P., t.1, 1374, 357).

V. aussi coussinet
 

MÉD. "Cuisse ou jambe" : Une partie du grant pié ou de la grande jambe est dicte coxa, l'autre est dicte parva tibia, l'autre est dicte pes parvus mais la grecque translacion appelle crus ce que l'arabicque translacion appelle coxe et jambe ce qui est appellé cuisse. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.8).
 

[Étoffe (synon. de cuissette)]

REM. Doc. 1387-1388 (Aube) ds GD II, 398c.
 

A. -

"Cuisse" : Sans nul mestret Avoit le corps par mesure pourtret, Gent, joint, joli, juene, gentil, grasset, Lonc, droit, faitis, cointe, apert et graillet. Trés bien tailliez Hanches, cuisses, jambes ot, et les piez Votis, grossez, bien et bel enjointiez, Par maistrise mignotement chauciez. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 71). Descousez que veoir le puisse [Aubin] Dès la teste jusqu'a la cuisse (Mir. femme, 1368, 199). Il (...) li bouta le fier dou glave tout parmi le quisse. (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 39). Et quant le malade fu esveillié et attendoit que les surgiens li deussent taillier sa cuisse pourrie, il se trouva sain et gary, et que sa cuisse estoit toute noire, et fu trouvee sa cuisse pourrie au corps mort du Morien. (MÉZIÈRES, Vertu sacr. mar. W., c.1384-1389, 255). Et cuida ferir mon pere d'estot par my le corps ; mais il tressailly ; et cil, qui venoit de grant voulenté eschauffez, et plain de yre, failly a son poindre, et mon pere sault et lui oste l'espee de la main. Et cil retourne et tire bon coutel et en fery mon pere par my la cuisse, mais il lui cuida bien bouter par my le corps. (ARRAS, c.1392-1393, 58). Et fait à savoir qu'il en a biaucop des membres, comme (...) les costes, les flans, le dos, les os, l'eschine, le ventre, l'ombril, le penil, le vit, les cueillons, le cul, les hanches - vel nages -, les queses, la lene (Man. lang. G., 1396, 46). ...la cuisse en parfont tranchiee Lui a (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 105). Les vaynes qui sont es platz des cuissez saigne l'on pour la enfleure des coullons, tant à dexstre comme à senestre et aussi contre une maladie qui vient es aynes et es parties derriere. (LE LIÈVRE, Traité saignée W., a.1418, 17). Ces grandz cuisez que cy temdéz Vous covyent rompre et defroisser ; Il covyent encor roisïer. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 221). Maiz, quant le mal monstre son signe En aucun lieu soubz la poictrine, Soit ventre, doz, cuisses ou aines, Il convient saignier des sophènes (LA HAYE, P. peste, 1426, 119). Le mort boug 'il janbe ne cuisse ? Regardez comment il se porte. (Mart. st Pierre st Paul R., c.1430-1440, 128). Malbec, frapons Dismas [un des deux larrons crucifiés avec le Christ] accop ! Jambes et cuisses luy rompons. Ung, deux, trois, quatre comptons (Pass. Auv., 1477, 229). En la premiere partie [de la grande jambe] qui est cuisse est ung seul os (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.8). Une partie du grant pié ou de la grande jambe est dicte coxa, l'autre est dicte parva tibia, l'autre est dicte pes parvus mais la grecque translacion appelle crus ce que l'arabicque translacion appelle coxe et jambe ce qui est appellé cuisse. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.8). ...est mis l'os de la cuysse qui est fait en quasi maniere d'ung demy cercle (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).

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Grande cuisse. "Cuisse" : ...ou dernier focille de la grande et de la petite cuysse (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 19).

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Petite cuisse. "Mollet" : ...ou dernier focille de la grande et de la petite cuysse (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 19).

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La lance sur la cuisse. V. lance : Aprés les XIJ lances venoit sur un tresbel coursier ledit Don Bernard de Cardonne qui sur sa cuisse portoit une lance ou estoit un gonffolon (LA SALE, J.S., 1456, 111). ...et ceulx qui de dehors estoient, se mirent en arroy et vindrent le grant train, les lances sur les cuisses, jusques au boullevert. (BUEIL, I, 1461-1466, 37). La haulteur du commencement de la dicte crote (...) est de la haulteur plus que ung homme d'armes a cheval, la lance sur la cuysse (LA VIGNE, V.N., p.1495, 264).

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[Chez l'animal (en partic. d'une volaille)] : ...ceste cuisse rungiez De ce poucin. (Mir. nonne, 1345, 332). Du premier mès, nul à lui ne parloit ; foison de volille par coustume mengoit, les elles et les cuisses tant seulement mengoit, et guaires aussi ne buvoit. (FROISS., Chron. M., XII, c.1375-1400, 78).

B. -

P. anal. "Fourche formée par deux branches d'arbre" : Le fruit que icellui arbre [le figuier] porte naist au contraire des autres arbres, excepté que des figuiers de Pharaon, que les figues naissent es cuisses et es branches, ainsi comme se on les y avoit fichées. (Voy. Jérus., c.1395, 58).
 

A. -

"Pièce d'armure protégeant la cuisse" (synon. cuissot) : ...et cuissieus d'acier (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 334).

Rem. FROISS., Chron. L., V, c.1375-1400, 51 (quissieus). Doc. XIV^e s. (cuisiaux) ds T-L II, 1143. Ex. d'a. fr. et trad. de 1488 (Flave Vegece) ds GD II, 398c.

B. -

"Côtés de la selle sur lesquels le cavalier appuie les cuisses" : Que nulz ne puist garnir selles à couverture, que il n'y ait cuisseux doubles et de neufve basane d'Espaigne ou de Champaigne, et non d'autre. (Ordonn. rois Fr. S., t.7, 1393, 565). [Ou est-ce cuisseul ?]
 

"Pièce d'armure protégeant la cuisse" (synon. cuissel)

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[Dans un contexte grivois] : ...il avoit vestu une robe a fin de plus aiseemant forbir cuisserotz et jambierez, il voyant cestui cas et doulant dist a la dame... (PREMIERFAIT, Décaméron D., 1414, 779).
 

PEAUSS. "Fourrure de la cuisse de l'agneau" : ...une autre houppelande fourrée de cuisettes (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 31). ...soixante et dix-huit de gros aigneaux noirs, prisé chacun manteau, l'un portant l'autre, 10 s., vallent 39 l. Item, 36 manteaux d'Orilhac, prisé chacun manteau 10 s., vallent 18 l. Item, trois manteaux de cuissetes d'aignaux noirs et ung manteau en pièces, prisé le tout 8 l. 5 s. Item, trois manteaux et demi d'aigneaux blans crespés, prisé le tout 30 s. (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 91).

Rem. GAY I, 522b.

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Cuissette de lievre. "Fourrure de la cuisse de lièvre" : Item, ung autre couvertoer de camelot vermeil, fourré de cuissettes de lièvres de Norvoie, et tient LIIII cuissettes de lé, et XXVIII tires de long... (Invent. mobilier Ch. V, L., 1379, 387).

Rem. GAY I, 522b, précise qu'il s'agit presque toujours du pelage blanc de lièvres de Laponie ou de Russie.
 

"Pièce d'armure protégeant la cuisse" (synon. cuissel)

REM. Doc. 1386 (cuissols) ds GD II, 399a.
 

"Pièce d'armure protégeant la cuisse" (synon. cuissel) : Et quant en la valee se fu mis ensement, Leurs cuissieres hosterent trestout communaument, Par quoy aler peüssent trop plus legierement. (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.1, c.1380-1385, 139).
 

I. -

ARM. "Partie de l'armure qui protège les cuisses" : ...pour faire et forger la garnison de garde-bras, avant-bras, coutes, cuissos, grèves, poulains et soulers ; pour tout, 5 milliers et 4 cens de clou au croissant, et 4 anelès avec 4 rosètes pour les cuissos ; et pour 104 bocettes roondes pour coutes et poulains ; et sont yceulz coutes et poulains poinçonnez de fueillages nervez (Comptes argent. rois Fr. D.-A., I, 1352, 128). ...pour les dis 180 paire de poulains et cuissos de l'ancienne façon polir, appareillier et mettre a leur droit point et y trouver courroies et bougleites (Clos galées Rouen M.-C., t.2, 1376, 161). ...pour avoir couppé et fait ung bort neuf et recloué ung corset (...) ; pour une haulte sur griefve aux cuissoz du harnois de jambes d'icellui seigneur (Comptes roi René A., t.1, 1451, 368).

II. -

"Morceau pris dans la cuisse (du porc, du mouton, du gros gibier...)" : Puis prenez les moyeulx des oeufz, chastaignes, fin frommage vieil, et char d'un cuissot de porc cuit, et en hachiez, puis broyez avec du saffran et pouldre de gingembre grant foison entremelez parmy la char (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 226). Prenez d'un cuissot de mouton le meigre tout cru, et autant de la cuisse de porc meigre. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 253). Prenez ung cuissot de porc et ostez toute la gresse qu'il n'y demeure point. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 255). Au dit chasteau Madame la marquise, Pour festoyer le roy a ses despens, Avoit pourveu de toute chose exquise Comme (...) lappereaux et connys, Cuysotz, pastez de haulte venoison (LA VIGNE, V.N., p.1495, 183).
 

Haut encuissé. "Haut sur jambes" : Nostre pucelle est mal taillie, Veez qu'elle est hault enquissie. (Ovide remede amours H., p.1300 [1400-1430], 73).
 

"Oreiller" : Plumes pluseurs asambleras Et en un mont les metteras, S'en feras kieutes et coussins, Des plumes et des escoussins. (GILLES LE MUISIT, Poésies K., t.1, c.1347-1353, 36). Le femme Colart le Roy avoit indeuwement pris en le maison l'ostesse de le forge une rasiere de blet et XI livres d'escoussin de laine u environ (Arch. Nord, 1391, B 10336, f° 21, IGLF). Vous estes cousin au cousin Du cousin qui fit l'escoussin Et cousy le velus coussin Dont je fus premier escout... (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 792).
 

"Chair qui se trouve sur la cuisse de la poule" : Et se il [le faucon] est curé de plume et de glete, soit abechié de bonne char chaude, et aprés a grant jour li soit donné le sourcuis de la cuisse d'une poullete (HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 183). ...abeche ton faucon d'un poi de bonne char, tant comme monte le sourcuiz d'une cuisse de geline, et qu'elle soit bien bonne et chaude (HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 200). [Autres ex. p.221, 222, 223]