A. -

"Plante herbacée à longues tiges poussant dans l'eau, jonc" : ...Ne herbez ne jons ne flechieres. (THOMAS MAILLET, Prov. Alain H., c.1375-1400, 84). Tous engins de bois, soient nasses d'osiers, nasses pelées, jonchiéz ou autres engins quelconques de bois, d'osier ou de jon, si espéz que un homme n'y puisse bouter aiseement ses dois jusques aux premieres jointes de la main, sont defenduz. Et semblablement les bous, bocceaulx ou planchons adjoustéz aux dites nasses ou autres engins d'osier ou de jon (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 296). ...ilz avoient esté desrobez de vint et cinq linceoux, douze touailles, huit touaillons, huit cuevrechiez, une borroche de jonc plaine de poupées de lin, et du lin filé et à filer, et vaisselle d'estain, certain nombre d'argent et troiz sacs (Doc. Poitou G., t.7, 1415, 279). Ce soir couchasmes sur des nates de jonc que nous louasmes. (Pèler. D., 1486, 335).

Rem. Renart contref. R.L., 1328-1342, gloss. (joing) ; Hist. prem. destruct. Troie R., c.1470-1480, gloss. (jonct, jong). Valeur minimale : F. Möhren, Renforcement nég., 1980, 152.

-

Jonc marin. "Jonc marin, ajonc" : Dist ly dus Godefrois : "Ne m'alés aportant Couronne où il ait or, ne argent, ne tant ne quant, (...) Ains seray couronnés, s'il plaist au roy poissant, D'une bielle couronne et bien apiertenant, Faittes de jons marins ung bien petit poignant..." (God. Bouillon R.B., t.3, c.1356, 89). Il convient qu'il soit couronné, Et par ce on lui monstrera Le royaulme qu'il dist qu'il a, Mais la couronne pas d'argent Ne sera, ne d'or vraiement, Elle sera de jons marins Qui valent pis que romarins, Des plus agus convenra prendre Et des plus picquans pour entendre. (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 167).

.

Jonc marage : Mais pour yaux n'en vot faire le pris d'un jon marage (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 647).

-

Jonc (de marois). "Jonc marin, ajonc" : Ou chierfz ly mectray la coronne, Pour ce que ung chascun s'ancline ; Elle point plux que nulle espine, Car ell'est de jonx de maroix. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 201). Veez cy piteux coronement De jong poignhant Jusques au sang. - C'est bien long de parle de numbre. (Pass. Auv., 1477, 254).

Rem. D'apr. une ancienne tradition, la couronne d'épines du Christ était tressée de branches d'ajonc (cf. Robert de Clari, La Conquête de Constantinople, éd. Ph. Lauer, LXXXII : joins marins ; Jean de Mandeville, Voyage d'Outre-mer, éd. M. Letts, p. 235 : ions de mer ; E. Rolland, Flore populaire, t. 4, pp. 80-89 ; Dict. d'archéol. chrét. et de liturg., Paris, t.7, 1926, col. 1155-1156 ; G. A. Runnalls, introd. du Myst. Pass. N.S. R., c.1350-1370, 70).

-

Droit comme (un) jonc : ...un hault donjon, Qui est assis droit comme jon (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 109). Beaux enffans et droiz comme joncs... (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 106). Vray est que pour compter l'affaire Que quant je fus a leur main mise Et a leur volenté soubz mise J'estoye droicte comme ung jon, Forte et puissant com ung lyon, Riche en point commë une royne, Et en ma geste souveraine... (Sots mal., c.1480, 87). ...Desquelz fut chef comme le plus habille Monsieur de Cleves et conte de Nevers, Escartelé de tort et de travers De fin drap d'or semé de pierrerie, A grosses houppes de fine orphaverie Marchant a pied, aussi droit comme un jon (LA VIGNE, V.N., p.1495, 211).

-

[Valeur symbolique] : Ilz portent le jonc de servitute et le grief fes de truage (PREMIERFAIT, Cas nobles hommes G., 1409, 86).

.

Dresser un jonc : Semblablement le bailly de Dyjon Pour assailir tant chasteau que donjon, En conduysoit une tres bonne bende, Qui soubz l'estat de maille et d'aubrejon En plusieurs lieux dressoyent un tel jon Qu'oncques pitié ne fut veue si grande. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 140).

Rem. Cf. DI STEF., 454c.

.

[Le jonc plie sans rompre] Ployer contre force le jonc : Il fault ploier contre force le jonc. (DESCH., Oeuvres Q., t.3, c.1370-1407, 140).

B. -

En partic.

1.

"Jonc dont on jonche une pièce pour donner de la fraîcheur, jonchée" : Les commeres s'en viennent a l'oustel de la mere et se seent a l'entour d'un beau feu, si c'est en yver, et si c'est en esté, elles se mectent sur le jonc, et a la premiere chose elles bevront du meilleur tres bien, tant come l'autre amendera (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 107).

-

Avoir la dame sur le jonc. "Avoir une dame à sa disposition"

Rem. MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 552.

2.

"Jonc qui sert de verge" : S'il m'eust petrillé en ce coffre, Le gibet m'eust bien fait mon offre ; Le tortuon j'eusse dancé ["J'aurais été fouetté"] ; Le marieux ["le bourreau"] m'eust advancé Tout au long les joncs verdoians. (Gaut. Mart. A., c.1480-1500, 168).
 

"De jonc" : Scirpeus (...) : de jonc (...). Scirpinus (...) : junceus, papireus (LE VER, Dict. M.E., c.1420-1440, 448).

REM. Jardin de santé, c.1500 (joncqueuse), ds GD IV, 655c.
 

"Lieu où croissent des joncs"

Rem. Attestation de c.1350 ds DEAF.
 

"(Petits) poissons pris à la nasse" : ...un heron (...) Qui ne puet prendre que roichaille [var. roçaille, jonchaille] Et telle menue paichaille [Var. ms. c.1500]. (LA BUIGNE, Rom. deduis B., 1359-1377, 413).

Rem. Cf. aussi GD IV, 655a, joncelle, et FEW XXI, 243a : o.i.
 

A. -

"Amas de joncs, de branches, de fleurs qu'on étend sur le sol (en partic. pour une fête)" : ...ledit suppliant qui estoit sur ung bot nommé le Bot du prebstre, autrement dit marates ou mareschatz, dist audit Simon qu'il lui baillast ladicte faulx et qu'il faulcheroit de la jonchée pour la feste de saint Jehan (Doc. Poitou G., t.12, 1475, 23).

Rem. DESCH. ms. ds GD IV, 655c.

B. -

PÊCHE "Botte d'herbe dont on se sert pour prendre le poisson" : Je ne me veulx pas abaissier Que je n'ansuyve mon Dieu, mon Roy. Je laisseray et nefz et roiz, Tinplez, ruberot et joinchee, Bouteaul, clareaul et bohee, Nasseron, saulnoir et filer, Pour vous servir sans descliner, Et laisseray tous mes voisins. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 122).

Rem. Cf. DU CANGE IV, 448a, s.v. juncheria. GD IV, 655c. Subst. masc. (jonché ?) ds l'ex. suiv. (?) : Tous engins de bois, soient nasses d'osiers, nasses pelées, jonchiéz ou autres engins quelconques de bois, d'osier ou de jon, si espéz que un homme n'y puisse bouter aiseement ses dois jusques aux premieres jointes de la main, sont defenduz. Et semblablement les bous, bocceaulx ou planchons adjoustéz aux dites nasses ou autres engins d'osier ou de jon (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 296).

C. -

"Panier de jonc pour la préparation du fromage mou"

Rem. Doc. 1379 ds TLF, s.v. jonchée². GD IV, 656a.
 

[Pièce de construction] : A Robiert Le Fendeur pour 57 pieches de jonkement, 8 d. le pieche, 38 s. A Jehan Pinchemaille pour 14 pieches de jonkement, 14 s. A Colart De Marchiennes pour amener 57 pieches de jonkement de la quairiere Robin, 19 s. (Comptes Mons P., t.1, 1337, 472).

REM. Cf. aussi FEW V, 65a : forme issue de junctor et désignant un charpentier.
 

A. -

"Couvrir (le sol) de jonc, de branches, de fleurs..." : Ceulx qui souloient monstrer leur prouesce et leur force contre lez annemis de la foy le monstrent en oysiveté, en yver et en esté, a bon feu devant la chiminé, et en chambre jonchie et bien paree, et la, qui miex boit et miex scet jangler est le plus vaillant tenu et reputé. (Songe verg. S., t.1, 1378, 15). Maiz, en esté et chaleur forte, Proffite moult et réconforte Jonchier la chambre druement, Et l'arrouser légiérement D'eaue très froide et de vinaigre, Fort odorant, poignant et maigre, Et dessuz semer volentiers Des roses et fleurs d'aiglentiers (LA HAYE, P. peste, 1426, 81).

-

Joncher de. "Couvrir de (de jonc, de branches, de fleurs...)" : Adont fu la ville appareilliée très richement contre la venue du roy et les chaucées toutes jonchées de fresches herbes. (FROISS., Chron. M., XII, c.1375-1400, 134). Et je joncheray ce passaige De ses beaulx rainseaulx de palmier Pour vous, sire courtois et saige, Que riens ne vous puist annoier. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 157).

B. -

P. ext.

1.

"Couvrir de (d'une chose quelconque)"

-

[Pour le décor] : Et furent, à ce donc qu'il entrèrent en le cité, toutes les grans rues jonchies et parées de draps d'or. (FROISS., Chron. L., VI, c.1375-1400, 19).

-

Jonché de. "Couvert de (de choses, de pers.)" : Et atant se partent de la place et s'en vont vers leurs logeiz, et treuvent tous les champs jonchez de Sarrasins mors. (ARRAS, c.1392-1393, 233). Et, quant plus en fu approchiez, Les chemins y voit tous jonchiez De mors pourris et relentis, Dont l'air estoit empulentis (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 57). ...sy fu adestree et advironnee de tant noblez hommez, damez et gentez damoisellez que toutte en fu la place jonchiee (Comte Artois S., c.1453-1467, 19). Des mors et des navrez es le place jonquie. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 84). [aussi v.10330]

2.

"Répandre qqc." : Comme pois soyez vous ionchez Tout plains en seront les degrez (Myst. st Martin K., a.1500, 305).
 

A. -

"Tromper" : C'est ung poeson ; mais quoy ? Il noue. Ne me jonche point. Quel preudomme ! (Myst. Viel test. R., t.6, c.1450, 175). Et vous fera du tout brouer ["tomber"] Par joncher et enterver ["interroger"] (VILLON, Ball. jarg. S., c.1455-1460, 127). [Interprétation différente ds VILLON, Ball. jarg. T., c.1455-1460, 331 : il s'agirait d'un subst. jonchier "paille des cachots et des interrogatoires avec torture"] Joncheurs jonchans en joncherie, Rebignez bien où joncherez Qu'Ostac n'embroue vostre arerie ["votre postérieur"] (VILLON, Ball. jarg. T., c.1455-1460, 335).

-

Inf. subst. : MICET. Je presuppose Que j'en viendray a mon attainte. GOURNAY. Par quel moyen ? MICET. Par une faincte. Par ung beau joncher evident, Luy diray que... (Myst. Viel test. R., t.6, c.1450, 98).

B. -

"Plaisanter avec qqn" : Et me mist on en telle game Que la dame et la chamberiere Me jonchierent. L'une par derriere, L'autre devant me regardoyt, L'une farsoyt, l'autre lardoyt ; J'estoye fort en grace d'elle (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 282).

-

Empl. abs. : Aprés surviennent fringuereaulx Dancer, joncher, patheliner, Lesquelz on fournit de morceaulx Et de dragees aprés disner. (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 169).

REM. FEW V, 67a, n.8 : sans doute issu de joncher¹ ; joncher le sol, c'est en cacher l'aspect véritable, d'où l'idée possible de tromperie. H. Lewicka, La Dér., 1960, 14-15 et 80.
 

"Femme trompeuse (ici peut-être prostituée)" : S'on taste les grandes joncheresses, Celles qui chantent és escolles, Elles serrent si fort les fesses Qu'on ne les sçauroit trouver molles. (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 218).
 

"Jonchée"

REM. Doc. 1448 (jonquiries) et Lancelot du Lac (éd. 1488, joncherie) ds GD IV, 655b.
 

"Tromperie, plaisanterie trompeuse" : Et si serez tous estonnez D'ung prince de chevalerie A qui les pors sont ordonnez, Et ne use que de brouillerie ; Il a de la gendarmerie, Qui prennent s'ilz treuvent a prendre, Qui ["Il n'y a personne qui"] ne congnoist leur joncherie, Et ne les en veult on reprendre. (Myst. Viel test. R., t.3, c.1450, 5). Joncheurs jonchans en joncherie, Rebignez bien où joncherez Qu'Ostac n'embroue vostre arerie ["votre postérieur"] (VILLON, Ball. jarg. T., c.1455-1460, 335). Se fusse des hoirs Hue Capel Qui fut extrait de boucherie, On ne m'eust parmy ce drapel Fait boire [allusion à la question de l'eau] en ceste escorcherie [la prison du Châtelet] - Vous [Garnier, clerc du guichet de la prison du Châtelet] entendez bien joncherie -. Mais quant ceste paine arbitraire On me juga par tricherie, Estoit il lors temps de moy taire ? (VILLON, Poèmes variés R.H., c.1456-1463, 74). Vous entendez bien joncherie ? Ce fut son plaisir voluntaire De moy juger par tricherie (Serm. st Belin K.V., 1463, 23). Par faintises, derisions, Par motz dorés, par joncherie, Sornettes, adulations, Malices, façons rencheries (..) Par telles faulsettés a eues Ses droictz, ses acquisitions (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 41). La science est folle parolle, Les grans juremens, menteries, Les statutz, ce sont joncheries (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 161). ...Aux fins espritz, les joncheries, Les ruses... (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 263). Adonc le penancier vit bien Qu'il y eust quelque tromperie ; Quant il entendit le moyen, Il congneut bien la joncherie. (Repues franches K.V., c.1480, 93). J'estois l'autre jour en estat Entremeslé en seignourie, Mais j'afronti par joncherie Ung gallant bien garny d'aubert. Mais je l'envoye sans aubert, Foy que doy Dieu et saint Eloy ! Je le desbourre. (Gaut. Mart. A., c.1480-1500, 166). GLORIEUX. (...) Le sang bieu ! plus allez avant Et plus estes fricque et jolye. AFFRICQUEE. Que c'est bien dit ! LE SOT. Quel joncherie ! C'est trop presché sus la vïande. (P. Jouh. D.R., a.1488, 28). ...ung homme facecieux, subtil et recreatif qui bien entendit la joncherie... (TARDIF, Apologues R., c.1493-1498, 75).

REM. H. Lewicka, La Dér., 1960, 105.
 

JEUX "Chacun des bâtonnets de bois jetés pêle-mêle et que l'on doit enlever avec un crochet sans en déranger un autre" : ...plusieurs bastons d'yvyere et d'if et jonchez et billes d'yvyere (Invent. biens Ch. Savoie T., 1484, 354).

REM. Même ex. (le seul) ds GDC X, 48b. Doc. 1483 (billes et jonchetz tous d'yvyere) et XVe s. (jonchez et billes d'yvyere) ds GAY II, 56b-57a. Cite par ailleurs un doc. de 1474 où jonc a le même sens (jeu de jongz). Cf. aussi GD IV, 656a, s.v. jonchie (doc. 1527). Cf. aussi (agn., pour désigner un récipient destiné à recueillir un essaim d'abeilles) DEAF J, 538 jonchet, s.v. jonc.
 

"Trompeur" : Berart s'en va chez les joncheurs (VILLON, Ball. jarg. T., c.1455-1460, 333). [Éd. : "filous"] Joncheurs jonchans en joncherie, Rebignez bien où joncherez Qu'Ostac n'embroue vostre arerie ["votre postérieur"] (VILLON, Ball. jarg. T., c.1455-1460, 335).

REM. H. Lewicka, La Dér., 1960, 140.
 

"Lieu couvert de joncs"

REM. Doc. 1453 (Loiret, jonquiers) ds GD IV, 656a.
 

I. -

[Lieu] "Lieu couvert de joncs" : ...il gerront En friches, en vielles jachieres [var. jonchieres, joncheres] (LA BUIGNE, Rom. deduis B., 1359-1377, 396). ...avecques les jonchieres qui viennent jucques à la fontaine, d'un bout devers celui marois (Actes Jean V Bret. B., t.3, 1423, 109). Et d'autre part es jonchieres iront, Pres des fontaines, et la ilz cuilleront des jongs tous vers, dont par aprés feront Gentes caiges, lesquelles tresseront, Ou nausetes o lesquelles prandront Du ruisselet la lochete... (RENÉ D'ANJOU, Regn. et Jann. R., c.1457-1461, 54).

Rem. Ex. d'a. fr. et doc. 1388 (jonchière) et 1400 (Junchere) ds GD IV, 656a.

II. -

[Objet concret]

A. -

"Petit panier en jonc (utilisé dans la fabrication du fromage mou)"

Rem. Doc. 1363 ds GD IV, 656a.

B. -

"Ouvrage d'orfèvrerie imitant un panier en jonc" : Deux paires de jonchières d'argent (Comptes Lille L., t.2, 1420, 265).

Rem. GAY II, 57a.
 

"Tromperie" : Mais ly faulz hom lui en faisoit joncquiere, Pour mieulz sçavoir de li (Percef. lyr. L., c.1450 [c.1340], 73).
 

"Lieu couvert de joncs"

REM. Ex. d'a. fr. et doc. 1407 (jonchay) ds GD IV, 656b. Cf. aussi T-L IV, 1759 : jonceroi et jonceroie (GD IV, 655a : jonceroie) ; T-L IV, 1764 : jonchoie (TLF X, 734a : jonchaie).
 

"Répandre des joncs sur" : Item de parer et jonchayer le residu de toute la ville. (Entrées roy. G.L., 1501,,, 309).
 

"Ce qui est jonché (au sol, sur une surface...)"

Rem. Percef. III, R., t.2, c.1450 [c.1340], 277 (var. jonkeure).
 

"Fait en jonc" : ...quatre cannes et demye de corde joncquière que j'ay fait comprar, par le puys de Gardane, à cause que la cadéne menoit trop grant bruit (Comptes roi René A., t.1, 1472, 84).

REM. À rattacher à FEW V, 65b : juncus.