8 exemples |
1 | Si que je te moustre en appert Que Fortune n'a riens seür, Felicité ne boneür. (MACH., R. Fort., c.1341, 90). |
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2 | D'autre part semble, par honneur, Qu'on peut pourchasser son boneur Par moiens fondez en raison, Et n'y a point de deshonneur A inciter le bon donneur A donner, quant il est saison. (Narcissus, p.1426, 287). |
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3 | Car chalenger le boneur sans pourchas et sans explect est plus presumption que esperance (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 103). |
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4 | Maleureux est celuy qui maleur quiert, Et bien heureux celuy qui bonheur serche, Et qui fortune pour sa partie acquiert (LA VIGNE, Ress. chrest. B., 1494, 135). |
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5 | On y queult bien tous les ans mille muitz, Voire encore plus quant le bonheur revient (LA VIGNE, V.N., p.1495, 249). |
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6 | Se Dieu m'eust donné rencontrer Ung autre piteux Alixandre Qui m'eust fait en bon eur entrer, Et lors qui m'eust veu condescendre A mal, estre ars et mis en cendre Jugié me feusse de ma voys. Neccessité fait gens mesprendre Et fain saillir le loup du boys. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 33). |
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7 | Car on doit chassier sa bonne fortune, quant elle vient, et ne doit-on pas laisser passer le bonheur par devant sa porte sans le recueillir ; et, quant on le laisse aler, il n'y retourne jamaiz voullentiers. (BUEIL, II, 1461-1466, 140). |
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8 | On la doit croire où elle se parjure, Car de mentir est sa plus grant honnour. C'est .J. monstre envolepé De boneür, plein de maleürté ; Car nuls n'a pris, tant ait de bien en li, Se Fortune ne le tient à amy. (MACH., L. dames, 1377, 171). |
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