C.N.R.S.
 
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DEVISER
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11 exemples
 1 Quant li chevaliers venoit à l'ostel dou dit bourgois, il estoit li bien venus, et buvoient et mangeoient ensamble en grant recreation ; et parloient et devisoient de unes coses et d'autres. (FROISS., Chron. L., V, c.1375-1400, 87).
 2 Ainsi disoient Les chevaliers qui la se deduisoient ; Comme savans, bien profont en lisoient Et sur ces mos aux dames devisoient. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 163).
 3 Ainsi devisoient le conte daulphin et la duchesse, sa fille, ensamble. (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 225).
 4 ...[le mari trompé] reprint nouvelle ymaginacion par boire et menger largement du demourant du soupper de ceulx qui entretant ou lit se devisoient a son grand prejudice. (C.N.N., c.1456-1467, 27).
 5 Et comme ilz se devisoient l'un a l'autre... (Percef. III, R., t.1, c.1450 [c.1340], 78).
 6 ...les oncles du roy et les nouviaulx consaulx d'Angleterre, qui se tenoient à Londres et le plus à Westmoustier, se devisoient du roy et de son affaire et des besoingnes d'Angleterre, pour reformer à leur samblant et entente et en bon estat (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 45).
 7 Et venoit a le fois li rois d'Escoce veoir le roi Phelippe (...) et se devisoient de lors besongnes. (FROISS., Chron. D., p.1400, 239).
 8 ...c'estoit son droit a estre dus de Bretagne en l'oqison de sa fenme ; mais puis que il le sousfroit et vouloit, ensi que il disoient l'un a l'autre qant il s'en devisoient, il ne pooient pas de lor poissance singulere, faire fait ne partie pour lui. (FROISS., Chron. D., p.1400, 474).
 9 ...le duc Loys de Bourbon (...) estoit tout informé des besoingnes dessus dictes, comment elles se portoient et devisoient (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 120).
 10 [Un messager] De Prouvence, preus et legiers, Qui li aportoit lettres closes, En un petit coffret encloses. Il les prist, si les resgarda Et de haut lire se garda ; Car pluseurs secrez devisoient. (MACH., J. R. Nav., 1349, 215).
 11 Se devisoient et disoient ces lettres avoecques salus et amistés que (...) or veoient que la defaute y estoit, et supposoient que c'estoit par fortune de mer, et non aultrement. (FROISS., Chron. R., VIII, c.1375-1400, 99).
DMF 2020Robert Martin
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