C.N.R.S.
 
Exemples de l'entrée 
StructureSans exempleCompletFormesExemples
FamilleTextesSourcesImpressionAide à la lecture
MOT
  Tri :
29 exemples
 1 JUDAS. (...) Vous en pairez XXX deniers Lesquelz j'aray tous sez comptans. OTHIARIUS. Vous avez dit mos de marchans, Puisqu'einsi est, nous marchandons. (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 121).
 2 "Signeur, signeur, tenés vous la, je irai tantos parler a vous." A ces mos il se tinrent tout quoi (FROISS., Chron. D., p.1400, 638).
 3 "Margerite, je croi bien que nostre conpagnie se desfera, car je n'ai pas chastiel pour moi tenir tant que je fuisse confortés." La damoiselle a ces mos conmença moult tendrement a plorer (FROISS., Chron. D., p.1400, 893).
 4 ...[elle] seignoit icellui chappel de sa main, en faisant croix par-dessus ou nom du Pere, ou nom du Fil et du Saint-Esperit ; [et dist] les mos qui ensuivent : Deux te ont fené, et trois te desfenent, ou nom du Pere, du Fil et du Saint-Esperit. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 329).
 5 ...elle qui parle, comme de ce courroucée, lui dist ces mos : Je veuil bien que vous sachiez que puisque vous estes mal de moy, vous ne le serez pas pour neant et sanz cause. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 63).
 6 Pour solachier Cardeneruels, merles et rossegnos Et tels oisiaus amoureux et mignos. Et tous les jours en oisse les mos. (FROISS., Joli buiss. F., 1373, 220).
 7 Aucune fois aussi l'omme s'esjoïst quant il troeuve bonnes dictions ou bons mos (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 19).
 8 Mains propos dirent Et mains bons mos dont les dames se rirent, Et compterent comptes qui bien leur sirent. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 159).
 9 Ne plus n'aray riens triste n'oscurci, Mais lié et gay me vorray demener Et faire que maint dur cuer adouci Soit par mos dous et plaisans aüner Des biens qui en vous sont compris, Qui me seront par vos enfans apris. (MACH., Prol., c.1377, 6).
 10 Se femme as, qui soit apparens, Juene ou autre, qui ait parens, Et tu la veulz de près tenir, Lors te fera elle venir Son oncle, son cousin, son frere, Son aieul, sa taye ou sa mere, Qui te diront par tresdoulz mos : "Comment ! Je croy vous soiez fols, Qui ainsis tenez nostre fille..." (DESCH., M.M., c.1385-1403, 105).
 11 Espoir faut quant Desir court seure, Et se depart De moy qui de dueil ay tel part Qu'a bien pou que mon cuer ne part Dehors, et qu'en deux ne se part, Quant Souvenir Me fait en pensee tenir Comme il souloit vers moy venir, Et son gracïeux maintenir, Et les doulz mos Qu'il me disoit a tous propos (CHART., L. Dames, 1416, 219).
 12 Puis qu'il faut que point ne le voie, Au moins se lectres recevoie, Qui presentassent Reconfort et se guermentassent Des maulx que noz deux cuers entassent, Son doulz parler representassent, Humble et humain, Au moins congneusse je la main Qui tant m'a escript soir et main Doulz mos de demain en demain (CHART., L. Dames, 1416, 251).
 13 Pou veulent estre en une ville Champestre, pas n'est ce le stille : Elles desirent les citez, Les doulz mos a eulx recitez, Festes, marchiez et le theatre, Lieux de deliz pour eulx esbatre, Et qu'elles y voisent souvent, Si comme il est dit cy devant Ailleurs, en un autre chapitre. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 180).
 14 ...par ma foy, maistre chevalier, maintenant vous vauldra pou vostre hardiesse ne vos gros mos, ne de vostre maïstre l'orgueil (WAUQUELIN, Gir. Ross. M., 1447, 146).
 15 ...pour savoir la designacion de aulcuns vocables obscurs, appellez mos couvers, poetiques ou aultres dixtinctes, qui vaut autant a dire que specifiez en l'escripture, s'ensieut une table par ordenance (...), selonc les lettres de l'A b c. (...) Atercacion [altercacion], qui est chose debatue entre parties. (Règles sec. rhétor. L., c.1411-1432, 49).
 16 Dangier, Refus et Escondit, Honte et Paour par mos exprés Me sont contraire et ennemit, En dis, en oevres et en fes. (FROISS., Ball. B., c.1362-1377, 24).
 17 Roys, se je l'ay bien retenu, En l'escripture a contenu Trois mos : "Mane, techel, pharès." Ne sont pas mos de cabarès, Car chascuns mos porte sa glose Grant et fiere, qui bien la glose. (MACH., C. ami, 1357, 32).
 18 ...Et si li a dit : "Bruns, .II. mos a moy parlés. - Dame, " respondi Bruns, "tout a vos voulentés." (Brun de la Mont. M., c.1350-1400, 127).
 19 Elle le vit moult abauby [l'écuyer], Se le fist griefment rappeller Et lui dist que sans desjuner Nulz en yver partir ne doit. A ce respondy qu'il n'avoit Tallent de mengier ne de boire. Elle tint le responce a voire, Dont jamais plus ne l'en parlast, Ains lui dist qu'i ly saluast Son boin pere et qu'il lui deïst Que tost deverz lui revenist ; Et, pour mieux s'entencion mettre, Lui delivra deus mos de lettre. (Dit prunier B., c.1330-1350, 69).
 20 En poeu de mos faict on grosse despeche. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 646).
 21 Car tuit estoient mal traitié, Descoulouré et deshaitié : Boces avoient et grans clos Dont on moroit, et a briés mos, Po osoient a l'air aler, Ne de près ensamble parler. (MACH., J. R. Nav., 1349, 148).
 22 Si li diras Par plus briés mos que tu porras Qu'il veingne ci apertement. (MACH., J. R. Nav., 1349, 158).
 23 Si leur compta en briefs mos tout ce que l'empereur lui avoit mandé et comment il estoit venus sur lui a grant ost, moult efforceement. (Bérinus, II, c.1350-1370, 166).
 24 Et pour tous nobles introduire Et en ceste science duyre Aysiément, sans nulle paine, Et pour savoir la voie plaine, Par quelz mos et quant mos se font, Toutes les cornures qui sont, Et comment chascun mot de soy A non, ainsi comme a. b. c. Est aux petis enfans apris, Vous seront cy briefment compris Six mos et à chascun son non (FONTAINE-GUÉRIN, Trés. vén. M., 1394, 10).
 25 ...XV mos de lettres tailliées, qui dient Espérance : C'est assavoir, les IX lettres, la moitié blanches et dorées, et les autres lettres bleues, pour faire et atacher ensemble par manière de broderie en une ceinture qui est assise sur une houppellande courte de chamois (Comptes argent. rois Fr. D.-A., II, 1387, 187).
 26 ...non obstant que le graphier eust feu en vaissel delez son siege pour garder l'ancre de son cornet de geler, neantmoins l'ancre se geloit en sa plume de IJ ou de IIJ mos en IIJ mos (BAYE, I, 1400-1410, 212).
 27 Et en ung tableau devant l'eschaffault où ladicte Jehanne estoit, estoient escrips ces mos (FAUQ., III, 1431-1435, 13).
 28 Et aisi que le forestier Juppe, quant il en est mestier, Deux fois I>hou hou/I>, court d'une alainne, Et d'une autre un I>hou/I> que long mainne ; Ainsy se doit sens nul rapel, Corner au boys de gens l'apel, Par .II. mos sengles, d'une traite ; Et l'autre alenée estre faite Doit d'un long mot et rien plus outre (FONTAINE-GUÉRIN, Trés. vén. M., 1394, 41).
 29 ...Car qui scet chiens bien apeller, Bien scet apel des chiens corner ; Deux mos sengles et .III. lons plus, D'une alenée et au sourplus Trois plus lons mos apres [l. aprés] sonnés (FONTAINE-GUÉRIN, Trés. vén. M., 1394, 38).
DMF 2020Pierre Cromer
 Retour à la page précédente 
Fermer la fenêtre