C.N.R.S.
 
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     ËURTÉ     
FEW XXV augurium
ËURTÉ, subst. fém.
[T-L : ëurté ; GD : eureté ; FEW XXV, 893b : augurium]

Bonne eurté. "Bonheur" : Homs qui parle sophiquement Il n'ara ja bonne eureté, N'en lui n'a nulle seureté. (Renart contref. R.L., t.1, 1328-1342, 33). Car des adont que je pensai A vostre tres grande bonté, Fui je tantos et sans delay Entrés en toute bonne eurté (FROISS., Méliad. L., t.3, 1373-1388, 192). Et quant Zelphan ot l'autre filz, Lye dist: " C'est pour ma bonne eureté, et pour ce toutes femmes me diront bonne eureuse" (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 65). Il en acquiert aussi, de l'autre part, le los et la grace du monde, c'est a dire bon non et bonne fame qui aprés ly demeure et dure longuement en la memoire humaine, qui rest aussi un sy grant bien et sy loables que aucun sage ancien, en ceste bonne fame et bonne renommee aprés la mort, mectoient leur bien finable et leur bonne eurté (EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 440). Quant le preu Gallafur eut assez conjouy sa bonne eureté... (Percef. VI, R., c.1450 [c.1340], 328).

 

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Male eurté. "Malheur, infortune" : ...si s'assist en l'erbe et print a merancolier a sa malle eureté (Percef. VI, R., c.1450 [c.1340], 398).
 

DMF 2020 - Article revu en 2015 Pierre Cromer

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