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ACCOSTOYER, verbe |
[T-L : acostoier ; GD : acostoier ; FEW II-2, 1248a : costa] |
I. - | Empl. trans. |
A. - | Accostoyer qqn. "Être à côté de" |
| - | Au passif. Estre accostoyé de qqn. "Avoir à ses côtés" : Si estoit le roy assis en sa chaiere de magesté (...), adestré et acostoié des princes et seigneurs de son sang ([CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 189]). |
B. - | Accostoyer qqn de qqc. |
| - | Au fig. "Entretenir constamment qqn de qqc." (d'apr. GD) : Monseigneur vostre père (...) nous a commis pour avoir regard sur vostre très-noble personne, laquelle (...) nous devons instruire et accostoyer tousjours de son honneur et salut ([CHASTELL., Chron. K., t.1, c.1456-1471, 44]). |
II. - | Empl. pronom. S'accostoyer vers/emprès qqn. "Se placer à côté de qqn" : Et li hoste vint là qui vers eauz s'acostoie, Son escot demandoit, mains chis dient : "Pourquoie Avons affaire à vous ? Ne nous fachiés anoie..." ([JEAN D'OUTREM., Geste Liège B.B., t.2, a.1400, 727]). Mais elle se vint apoier Des braz sur la fontaine ung poy, Et empres moy s'ascoutoyer Sans parler mot, non feis je moy. ([Chev. dames M., c.1462-1477, 57]). |
DMF 2020 - Synthèse |
Jean-Loup Ringenbach |
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