I. -

Empl. trans. "Négliger, dédaigner" : ...vraye amante des humains [Grace Divine], pourquoy avez a nonchalle cil qui ne se feust oncques lassé de vostre veue (SAINT-GELAIS, Séj. honn. J., c.1490-1495, 151).

Rem. Ou est-ce une loc. avoir a nonchalle "négliger, dédaigner" (cf. J. Lemaire, M. fr. 3, 1978, 98) ? Mais ce serait un hapax.

II. -

Part. passé en empl. adj. "Nonchalant, indifférent" : Mon peuple est destruit et devisé ; l'Eglise est anonchallee et hors de devocion ; ma chevalerie est toute devisee et [a] perdu loyaulté, vaillance et hardement (Honn. cour. Fr. P., 1418-1420, 69). Couart, refredi, mate, coy, simple, faint, nice, tremblant, paoureux, vain, anonchallé. (Doc. c.1480. In : Romania 105, 1984, 128).