A. -

"Fréquentation, commerce" : Si a des cousins et des comperes qui la viennent demander a l'ostel et veoir aucunes foiz, et Dieux scet le cousinage et les chalendises que a maintes commeres a en la ville coustent a l'ostel mainte bouteille de vin ! (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 210).

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Avoir chalandise à qqn : Signeur, nous vous dissons pour le mieux que vous n'aiiés nulle aquintance ne canlandisse à ceux de Flandres, car on ne vous en saroit gret en France. (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 283).

B. -

"Clientèle" : Or me cuidai trop bien parfaire Pour prendre ailleurs me calandise (FROISS., Joli buiss. F., 1373, 50). Et s'il y vient homme logier ne femme, On le tendra pour ung coquin infame. Ainsi l'orde vieille, par ceste guise, Par paix perdra toute sa chalandise. (NESSON, Lay guerre P.D., c.1424-1429, 66).

C. -

"Commerce (de marchandises)"

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Prendre qqc. à chalandise. "Acheter qqc." : Ung marchant qui veult marchander Quelque diverse marchandise Doit premierement regarder Qu'il n'y ait fraude ne faintise. Tel prent denree a chalandise Qui reçoit ung tres mauvais dacq, Car s'il ne la treuve a sa guise, Il achete porchets en sacq. (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 38).