C.N.R.S.
 
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     COIETÉ     
FEW II-2 quietus
COIETÉ, subst. fém.
[T-L : coieté ; GD : coieté ; FEW II-2, 1471a : quietus]

"Repos, tranquillité" : J'ay veu en la grand Rome Murdrir ung cardinal Par ung faulx mauvais homme, Son barbier desleal, Gisant en lit paisible, Querant sa coieté, Dont en tourment horrible Il fut executé. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 287). ...icy en nostre monde est temps, car maintenant il est yver, maintenant esté, maintenant paix, maintenant discorde, maintenant quoyette [l. quoyetté] de l'air, maintenant tempest. (Somme abr. M., II, c.1477-1481, 89).

 

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Estre, se tenir en sa coieté. "Se retirer dans le calme (d'appartements privés, de sa chambre...)" : Le roy (...) se retrahy vers son palais, car jà estoit haute nonne. Sy le menèrent glorieusement les prélats et princes jusques en sa chambre, là où il se tint en sa quoyté jusques à my-heure après midy (CHASTELL., Chron. K., t.4, c.1456-1471, 60). ...ils prétendoient et proposoient de faire leur plainte au duc par belle remonstrance, quand il seroit en sa quoieté en sa maison (CHASTELL., Chron. K., t.5, c.1456-1471, 258).

REM. EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380 (ms. du XVe s.), et FROISS. (ms.) ds GD II, 171b. Myst. process. Lille K., t.1, a.1485, 3/81 (quoieté).
 

DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 Robert Martin

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