B. - | [D'une monnaie] "Qui a cours" : Nous devons au dit Godefroys ou a son hoir, d'an en an a toujours heritablement quattre mailles d'or coursauls de rente a deux payemens l'an ([Arch. Nord, 1354, 9 H 13, pièce 19, IGLF]). De Colart Durant, siergant forain, pour pluiseurs menues dettes qu'il avoit en devant fait avoir, avaluet, tout a le monnoie qui est a present coursaule, IX livres XV sols VI deniers ([Arch. Nord, 1360, B 10285, f° 2, IGLF]). Mais toutes fois, par confirmation d'amour et d'unité, il ordonnèrent à faire forgier une monnoie coursable ens ès trois pays, que on appelleroit compagnons ou alloiiés. ([FROISS., Chron. L., II, c.1375-1400, 42]). ...monnoie coursable ([Trés. Reth. S.L., t.2, 1378, 257]). "Mais que diray je", dist la royne, "de ceulx des ysles qui ne sont pas scismatiques, et en apparance forgent monnoye asses coursable entre eulx, espicialment de ceulx du champ d'Acheldemach..." ([MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 259]). ...la somme de 15 livres parisiz, monnoye coursable en Flandres ([Comptes Etat bourg. M.F., t.3, 1418-1420, 354]). Item je donne et legue a mon sieur Jehan Chanoney, (...) une taxe d'ergent et une aiguiere d'ergent doree ou cinquante frans de menoye cursable, lequel que ledit mes sire Jehan amera mieulx, et auxi pour ce qui soit tenuz de prier Dieu pour le remede de l'ame de moy ([Test. Besanç. R., t.2, 1426, 52]). ...six deniers esterlins le jour d'icelle monnoie, en prenant le noble d'Angleterre pour six solz huit deniers esterlins monnoie dessus dicte ou autre monnoie coursable en France a la valeur. ([Chron. Mt-St-Mich. L., t.1, Pièces div., 1430, 294]). Et lequel transport et bail se fera, comme dict est, par le Roy, au rachapt de la somme de quatre cens mil escuz d'or vielz, de LXIIII au marc de Troies, huit onces pour marc et d'aloy à XXIIII karaz, un quart de karat de remède, ou d'autre monnoie d'or coursable à la valeur. ([Hist. Lille T., t.1, 1435, 96]). ...six deniers esterlins par jour monnoye d'Angleterre ou autre monnoye à la valleur coursable en France en la maniere acoustumée. ([GRUEL, Chron. Richemont L., Pièces justif., 1440, 267]).
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