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Impectorer qqc. (par coeur). "Intérioriser, inscrire qqc. dans la mémoire" : ...pour avoir souvenance d'aucune chose, et singulierement pour impectorer par cuer, prouffitable est de mectre en son cuer et en son ymaginacion la figure et la fourme d'ycelle chose que l'en veult impectorer(...). Et de fait les anciens quant ilz vouloient aucune chose recorder et impectorer, ilz mectoient en leurs livres diverses couleurs et diverses figures a celle fin que la diversité et la difference leur donnast meilleure souvenance. (LEGRAND, Archil. Sophie B., c.1400, 145).

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Impectorer qqc. à qqn. "Inscrire qqc. dans l'âme de qqn, marquer de qqc. l'âme de qqn" : ...la mort de ce noble duc, mon maistre, me avoit esté impectorée, mais également le grand dueil du très-noble fils son héritier (CHASTELL., Avert. duc Ch. K., 1467, 286).

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Impectorer qqn en son amour. "Admettre qqn dans son affection, lui vouer de la sympathie" : Et en contraire, qui ["qu'est-ce qui"] fit au roi Masinissa tenir ferme pied aux Romains, leur faire service et toute adresse, soy joindre avecques eux en vray compact et les impectorer en son amour, sinon qu'il estoit homme de teneur et de vertu et qui vouloit payer mesmes par mesmes, honneur par honneur, et foi et léauté trouvée par promise fidélité ? (CHASTELL., Avert. duc Ch. K., 1467, 365).

V. aussi impertorer