A. -

"Parfum, odeur" : ...elle [Medee] mist le roy ou baing, ou ses herbes commencerent flourir et rendre souefve senteur. (LEFÈVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 223). ...La lavende, marjolayne, muguet, Semblablement le lis et le mirguet, Le doulx aspic et redolant cyprés Dont la santeur suyt les gens de si prés Que bien souvant le cueur s'en resjoÿst Et le couraige de lïesse joÿst. (LA VIGNE, S.M., 1496, 332).

Rem. HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., var. XVe s., 63, 59 (odeur du cerf).

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"Mauvaise odeur"

Rem. EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380 (ms. du XVe s. ; senteur ou pueur est causee par indigestion), ds GDC X, 662b.

B. -

P. méton. "Préparation exhalant une odeur agréable" : Don à un homme de la nau de Roddes, qui a donné au roy à Masseille (...) une jube moresque et deux bonnetz du pays avecques de bonnes senteurs de Levant. (Comptes roi René A., t.1, 1477, 365). À Jacques Escalle, le XVe de may, la somme de six escuz, pour un fermouer, en ung livre de receptes, pour faire bonnes senteurs et autres choses que le roy envoye à madame de Bourbon (Comptes roi René A., t.1, 1479, 246).