C.N.R.S.
 
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 Article 1/7 
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     BAISE-CUL     
FEW II-2 culus
BAISE-CUL, subst.
[FEW II-2, 1513a : culus]

["Terme d'injure"] : LE FOL. (...) Hé, baisecul a deux flagos. Comment es tu empotinés ? Tu es plus camus que singos, Ton nés est tout estartinés. (MOLINET, Myst. st Quentin C., c.1482, 108).
 

DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 Pierre Cromer

 Article 2/7 
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     CUL     
FEW II-2 culus
CUL, subst. masc.
[T-L : cul ; GD : cul ; GDC : cul ; AND : cul ; FEW II-2, 1515 : culus ; TLF : VI, 594a : cul]

A. -

"Partie postérieure du corps (de l'homme, des animaux), arrière-train" : Et ainsi ara la meschine Gresle corps, gros cul et poitrine (DESCH., M.M., c.1385-1403, 50). Et certes, femmes ne doivent parler de nulle laidure, non mye seulement de con, de cul ne de autres secretz membres de nature, car c'est deshonneste chose a femme d'en parler (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 129). Je suis François, dont il me poise, Né de Paris emprés Pontoise, Et de la corde d'une toise [la corde du pendu] Saura mon col que mon cul poise. (VILLON, Poèmes variés R.H., c.1456-1463, 73). Jaquette Joquesus dist que se la femme veult muchier sa queloingne en son gyron ou derriere son cul , qu'il ne lui puet nuire, mais s'il par aventure cheoit de son cheval, il se porroit bien fort blechier en aucun de ses membres. (Ev. Quen., I, c.1466-1474, 104). Y a il point icy aucun Qui me voulsist, sans point mentir, Souffler au cul sans repentir Ou passer par bonne maniere Son nez par mon huys de derriere ? (S. fol, c.1480-1490, 8). LE PREMIER. Le plus parfaict Cul qui soit d'icy a Romme Pour visaige l'auras en forme. (Tr. Men., c.1480-1500, 292). LE PREMIER. Tu me remplis le cul de noyse, Ne sces tu fort becquer dedens ? (Tr. Men., c.1480-1500, 293). LE DEUSIESME. Je regny saint Gris, c'est ung cu ! (Tr. Men., c.1480-1500, 293). Ton rapport est si tresespouentable Que je n'ay poil au cul qui ne me tremble. (LA VIGNE, S.M., 1496, 223).

 

-

Le trou du cul. V. trou

 

-

[P. allus. à la mode vestimentaire du XIVe s. : les hommes portaient des pourpoints serrés et très courts, avec des pantalons collants] : Plus n'en vueil dire ne plaidier, Mais tuit ont les sollers bescuz Et a chascun d'eaus pert li cuz. (MACH., C. ami, 1357, 131).

 

-

[D'un animal] : Les autres ont un viell coc et le plument entour le cul et le pendent par les jambes et par les eles (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 116). Puis doit fendre le cerf depuis endroit la guele tout au long par dessus le ventre jusques au cul (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 178). Quant cheval a tranchoisons, faictes le mectre par terre, et puis luy faictes mectre a ung cornet ung quarteron de quelque huille dedens le cul, et puis le faictes chevauchier tant qu'il sue, et il garira (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 141). Et icelles renoulles prises, couppez les a travers parmy le corps empres les cuisses et vuydiez ce qu'il y sera empres le cul. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 253).

 

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Cul de coq

 

Rem. Employé contre la rage (HENRI FERR., Modus et Ratio T., c.1354-1377, gloss.).

 

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[À propos d'une femelle en rut] : Chiens se doyvent en tous lieux porchacier, La levriere bien garder se devoit ; Mais s'elle volt nouviaux chiens acointier, Et que du sien pas ne li suffisoit Pour la rage du gest où elle estoit, On li deüst le cul avoir bruï ; C'est sa faute ; si m'est avis par droit, Qu'an riens n'y ont les chiens mort desservi. (MACH., App., 1377, 649).

 

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À cul découvert : LE PREMIER. Ilz frappent a cul descouvert, S'en donne garde qui vouldra. (Rapp., c.1480, 64).

 

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Le cul à terre. "Le cul par terre" : LE GEOLIER. Enffans, vous serés enfforgiez [l. enffergiez]. Seez vous cy, le cul a terre, Et g'iray querir une pierre Sur laquelle je riveray Les cloz des fers que vous mettray Chascun es piedz. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 88).

 

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Jeter (un ennemi) cul à terre. "Renverser, culbuter (un ennemi)" : Je les gecteray [les ennemis] cul a terre Plus dru c'une grasse geline, Mez que je aye ma capeline Qui fut a Ogier le Danois. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 38).

 

-

S'arrester sur le cul. "S'arrêter tout net" : Mais il fist retourner cy peu de gens qu'il avoit si vertueusement l'espée au poing sur lesditz ennemys, que iceulx ennemys se arrestoient sur le cul, et y en eut jusques au nombre de dix ou douze hommes d'armes Bourguignons occis et tuez et plusieurs autres blessés, portés et menez en leur camp, excepté ung cranequinier que son cheval emporta jusques à la bataille, ne sçay se ce fut de son bon vouloir ou nom, mais illec fina ses jours. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 303).

 

-

Baiser qqn au cul. "Battre qqn au jeu" : Tu aras ton compte, Mes que m'ayes baisé au quu ! (Pass. Auv., 1477, 202).

 

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Chasser qqn cul par-dessus teste. "Chasser qqn sans ménagement, le faire s'enfuir à toute vitesse" : Et furent leur deppositions telles : c'est assavoir que quarante hommes d'armes qui estoient au roy soubz la charge des cappitaines et qui avoient repeu audit village et s'en retournoient audit Amyens, pour ce que leur entreprinse avoit esté rompue, furent chassés cul par dessus teste par les coureurs et quelque nombre de gens de l'avant garde du duc, qui s'estoient partiz de leur enseigne. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 269).

 

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Frapper à qqn au cul la pelle./Bailler à qqn au cul la pelle. "[Peut-être par rappel d'un châtiment judiciaire] Fesser à la pelle de bois ; au fig. traiter qqn rudement, cruellement" : Rigueur le transmist [Villon] en exil Et lui frappa au cul la pelle, Non obstant qu'il dit : "J'en appelle !" Qui n'est pas terme trop subtil. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 143). Ung grant coup de fouet Et que on luy baille au cul la pelle. (P. Jouh. D.R., a.1488, 27).

 

-

Il n'y a point du cul frotter. "Il n'y a pas à tergiverser" : Il n'y a point du cul froter : Le besoing fait vielle troter. (LE FÈVRE, Respit Mort H., 1376-1380, 74).

 

-

P. plaisant. Mettre cul à bord. "Monter à cheval" : Je viens de mettre cul a bord. (Sots, c.1480-1500, 268).

 

-

Laisser le cul aller au vent : Pour ce la femme debonnaire Du pecché covere le viaire, Et laist le cuill aler au vent. (GOWER, Miroir homme M., c.1376-1379, 102).

 

-

Mettre qqc. au cul de qqn : Vous m'avés la mort au cul mis. (S. fol, c.1480-1490, 6).

 

-

[En signe de dérision] Monstrer le cul à qqn/montrer son cul : Et ilec sans avoir chef ne homme de conduite, se fortifierent fort, et firent de grans blasphemes au roy, comme faire gibetz en ladicte ville et sur les murs, et y pendre croix blanches, monstrer leur cul et autres villenyes. (ROYE, Chron. scand., II, 1460-1483, 45). Gualans, monstrons luy tous le cul ! (Pass. Auv., 1477, 213).

 

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Tirer son cul. "Se retirer" : ...l'autre tense Par grant yvresce, Puis dort jusqu'a dix par paresce, Maiz d'une bataille en aspresce Scet bien tirer son cul de presse Et son hëaume Gecter au besoing du royaume. (CHART., L. Dames, 1416, 226).

 

-

Tirer le cul arriere. "Refuser d'avancer" : Veult il la estre resident ? Il tire fort le cul arriere. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 711).

 

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Tomber cul par dessus tête. "Tomber à la renverse" : MALOSTRU. Oncques vieil poullain destravé Ne tumba cul par dessus teste Comme feroit la povre beste S'il oyoit sonner ung bedon. (Copp. lard., a.1488, 167).

 

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Tourner le cul devers la bise. "Fuir dans le sens du vent (?)" : Vous avéz estrainges maniere Et estes maulx homs a servir, Je ne vous saroye abelir. Vostre banniere est au vent mise, Tournés le cul devers la bise, Ne faictes pas chiere piteuse. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 7).

 

-

Trainer qqn à escorche-cul. "Faire subir à quelqu'un le supplice consistant à le traîner de sorte que son derrière frotte le sol" : Deuant le conte soient menez Silz ne delaissent leur follie Et a escorche cul soient trainez Par tout le pais de Lombardie (Myst. st Martin K., a.1500, 217).

 

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Traire le cul arriere. "Se retirer, se tenir à l'écart (quand il s'agirait de faire un effort commun)" : Or ça ! Je prens q'ung de ces preux Revenist maintenant en vie. De quoy s'aideroit il ? De ceulx Qui tiennent ceste pillerie ? Car quant il s'en vouldroit aidier, Tous trayroient le cul arriere, Qu'il n'y a ung tout seul rotier Qui ne fuÿsse la frontiere. (CHART., D. Her., p.1415, 426).

 

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[Pour injurier qqn et marquer le peu de cas que l'on fait de ses propos] Son cul vaut mieux que ta bouche : ...le dit Pierre Maillon (...) lui dist qu'il avoit mal parlé de la chastellaine et de sa femme (...) lequel Maillon dist au dit suppliant qu'il mantoit et que la pire d'elles valloit mieux au cul qu'il ne faisoit en la bouche (Doc. 1465. In : P. Rézeau, R. Ling. rom. 78, 2014, 414). [Archives hist. de la Saintonge et de l'Aunis]

 

-

[Contexte grivois]

 

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Faire du cul tabour (à une femme). "Faire l'amour à une femme" : Dame Eranbour, dame Erambour, Quant vous fustez a vous nopces, On vous fist du cul tabour. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 253).

 

Rem. Loc. mentionnée, mais non définie par DI STEF.

 

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Joindre cul et couette : Item, a l'Orfevre de Boys Donne cent clouz, queues et testes, De gingembre sarrazinoys, Non pas pour acouppler ses boictes, Mais pour joindre cuz et couëctes Et couldre jambons et andoulles, Tant que le let en monte aux tectes Et le sang en devalle aux coulles. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 94).

 

-

[Par jeu, le mot cul est remplacé par la lettre q] : Et puis celluy gro q rognieulx J'eusse tondu comme ung berbis, Y eusse pourté tous ses agnins Vandre, par Dieu, a Jhan girin (Myst. st Sébast. M., c.1450-1500, 46). Le q en grant peur me redonde. (Myst. st Sébast. M., c.1450-1500, 150).

B. -

P. méton.

 

1.

Les culs. "Les fesses" : ...tant que les chevaulx chaïrent sur les cus (Ponthus Sidoine C., c.1400, 63).

 

2.

MÉD. "Anus, ou gros intestin" : S'aucun a fleugmon ou cul, ou tel fleugmon est en la marriz, strangurie est causee (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 87). ...anus est, proprement a parler, le cul ; et le cul, en médecine, est pris en II manieres ; en une maniere, pour le droit bouiau cuillier, qui est le derrenier, et est autrement appelé longaon ; et le cul est pris, en medecine, aucunefoiz, pour cel bouiau ; autrement, le cul est pris pour l'extremité de bas de ce bouiau, et ainsi le prent tout le commun, pour le bout et extremité qui appert dehors (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 137). ...a cause de l'interposition de la matrice entre le col de la vessie et le cul (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 47).

 

3.

Cul fourré. "Coussinet que mettent es femmes pour donner du relief aux fesses" : C'est pour fort retenir le bas, Leurs culz fourrez cherroient embas S'elles n'estoient ainsi senglees. (Sots Magn., a.1488, 196). [V. coussinet]

C. -

P. anal.

 

1.

"Base, fond d'un objet" : ...une pinte et une aiguière d'argent doré ; et n'a l'aiguière point de cul (Invent. mobilier Ch. V, L., 1379-1391, 167). ...au fons d'un pot qui ait le cul percié (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 102). Item, sachiez que pou advient que poiz ou feves ou autres potages s'aoursent se les tisons ardans ne touchent au cul du pot quant il est sur le feu. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 172). Et puis mectez vos roses sur le ceuvrechief, et dessus vos roses asseez le cul d'un autre bacin ou il ait cendres chaudes et du charbon vif. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 273).

 

-

Cul de lampe : ...deux grans chandeliers, pendans en la dicte grant salle, devant la table qui estoient par embas, fais à cul de lamppe (Comptes Lille L., t.2, 1468, 330).

 

2.

"Partie arrière de qqc." : ...maistres Beraut, La Haye, Robert de Tuillieres et Goebe (...) furent d'oppinion qu'il feust mené au cul d'une charrete, tout batant, jusques à la justice, et, illec, bany de la ville, viconté et prevosté de Paris à tousjours (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 237). En ce temps, fut grant bruit à Paris de larrons et crocheteurs, alans de nuit crocheter huis, fenestres, caves et celiers. Et, pour lesdiz cas, en furent aucuns batus au cul de la charrete et les autres pendus et estranglez au gibet de Paris. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 166).

 

-

Cul de sac. "Bout de rue sans issue" : ...à laquelle rente fournir et faire valloir il a obligié deux maisons qu'il a, assavoir joignant de ladite porte, assises entre les rues de Grant cul de sacq, de Beaubourg, aboutissant par derriere sur lesdits anciens murs, moyennant et pour ce que le dit Me Guilleaume sera tenu reparer et clotoier lesdits murs (Comptes Paris V.L.D., t.1, 1426-1427, 120).

 

-

"Partie arrière d'une unité militaire" : La maniere de renger sa bataille a pié est que (...) derriere vostre grosse bataille [doit avoir] ung bon tropeau de gens d'armes pour garder que homme ne reculle et aussi que on ne vous face nul bruit et qu'ilz puissent resister, si on vous y vouloit aucunement donner à besongner, et aussi, quant la grosse bataille est meslée, pour secourir où ilz voient qu'il est besoing, combien que vous devez mettre le cul de vostre bataille en lieu fort et avantaigeux, se vous povés. (BUEIL, II, 1461-1466, 38).

 

3.

[D'une bourse] À cul de vilain. V. bourse "Constitué de deux poches courbes et accolées" : ...une bourse de satanin, à cul de villain, à quatre escussons de France de brodeure pourfillez de perles (Invent. mobilier Ch. V, L., 1379-1391, 91). ...une petite boursecte à cul de villain, à deux escuz de France, garnye de perles. (Invent. mobilier Ch. V, L., 1379-1391, 219).

 

4.

Cul d'une aiguille. "Trou d'une aiguille" : Plus que ung cameau qui a gros ventre Par le cul d'une aguille passe, e richë en paradis n'entre (Paraboles Maistre Alain H., 1493, 110).
 

DMF 2020 - Article revu en 2015 Robert Martin

 Article 3/7 
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     CUL-DE-LAMPE     
*FEW II-2 1515b culus *FEW V 144b lampas
CUL-DE-LAMPE, subst. masc.
[*FEW II-2, 1515b : culus ; *FEW V, 144b : lampas ; TLF : VI, 602a-b : cul-de-lampe]

A. -

"Support en encorbellement" : ...et à chascun arquet [d'un retable], desoubz, faire ung cul-de-lampe bien et jolyement ouvret (Cartul. Flines, H., t.2, 1448, 916).

 

Rem. Contrat passé entre l'abbesse de Flines et un sculpteur de Valenciennes.

B. -

"Partie inférieure d'une lampe"

 

Rem. Doc. 1460 ds GAY I, 524b.
 

DMF 2020 - MAJ 2020 Robert Martin

 Article 4/7 
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     HOCHE-CUL1          HOCHE-CUL2     
FEW II-2 culus
HOCHE-CUL, subst.
[FEW II-2, 1507a : culus]

"Bergeronnette" : ...et sur toute chair il mengera d'ung petit oiselet qui tramble la keue qui s'appelle hoce cul (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...sa queue tramble quasi tousjours quant il va sur la terre, et pourtant est nommé tremulus. Et sur sa teste sont plumes longues. Et n'est pas ce que les medecins appellent quaterne et aultrement hoche cul car sa queue tremble ; c'est ung petit oyselet ayant longue queue, laquelle est hochant pareillement. (Rég. santé corps C., 1480, 71).

REM. FEW att. ce mot dans les parlers dial.
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

 Article 5/7 
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     HOCHE-CUL1          HOCHE-CUL2     
*FEW II-2 culus
HOCHE-CUL, subst. masc.
[*FEW II-2, 1507a : culus]

"[Pièce du harnais] ; culeron (?)" : ...et pour trois hocheculz faiz pour le cheval du corps de mondit seigneur... (Comptes argentier Ch. le Téméraire G.L., t.2, 1469, 319). ...deux hocheculz et une selle (Comptes argentier Ch. le Téméraire G.L., t.2, 1469, 322). ...pour deux archons de selle de guerre et ung hochecul qui sont nervez, pour tout ensemble 4 ú. (Comptes argentier Ch. le Téméraire B.F.L., t.3/1, 1470, 512).

REM. En dépit de l'étymologie commune, on peut considérer que c'est un mot différent de hoche-cul "bergeronnette".
 

DMF 2020 - Article revu en 2015 Robert Martin

 Article 6/7 
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     LÈCHE-CUL     
FEW XVI lekkon
LECHE-CUL, subst. masc.
[FEW XVI, 461b : lekkon ; TLF : X, 1056a : lèche-cul]

"Petit chien de manchon" : Je donneray ce petit chien Qui m'a cousté plus d'un escu. Les gens l'appellent lechecu. C'est ung chien de tresbonne orine. (Myst. st Vincent L., 1471 (1476), v. 3928, X. Leroux, R. Ling. rom. t.77, 2013, 496).
 

DMF 2020 - DMF 2015 Robert Martin

 Article 7/7 
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     TORCHE-CUL     
FEW XIII-2 torques
TORCHE-CUL, subst. masc.
[GDC : torchecul ; FEW XIII-2, 104b : torques ; TLF : XVI, 338a : torche-cul]

"Ce avec quoi on s'essuie après avoir été à la selle" : Anutergium (...) torche cul (Gloss., c.1400-1500. In : P. Nobel, Lexique 4, 1986, 167). Ilz ne laisserent pour tout gaige Q'un sac tout plain de torchecuz. (Repues franches K.V., c.1480, 116).

REM. Cf. : Torchon de cul : culitergium (Gloss. gallico-lat. M.M., c.1425-1450, 263).

V. aussi torchillon
 

DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 Robert Martin

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