"Presse à rouleaux qui donne le lustre aux étoffes"

REM. Doc. 1483 (Tournai, avoir prins et retenu une maison et hiretaige ordonnee et ahuisinee de calandre, hostieulx et presses servans a calandrer fustanes, sayes et draps royez) ds GD VIII, 410a.
 

[Sur calandre3] : ...que (...) aucuns desdis ouvriers ne mette ou face mettre toile calendrée ne boucassinée en euvre pour vendre, se elles ne sont neufves sur l'endroit. (Ordonn. rois Fr. S., t.8, 1400, 387). ...toille callendée ne boucassinée... (Ordonn. rois Fr. P., t.16, 1467, 583).
 

Empl. trans. "Faire passer (les étoffes) sous la calandre (presse à rouleaux qui donne le lustre aux étoffes)" : ...pour kalender les cendaulz que mess. Jehan Hemon a bailliez pour rappareiller, deux frans (Mand. Ch. V, D., 1364, 81). Deffendu est que doresénavant aucuns desdis ouvriers ne mette ou face mettre toile calendrée ne boucassinée en euvre pour vendre, se elles ne sont neufves sur l'endroit (Ordonn. rois Fr. S., t.8, 1400, 387). ...grans manches longues à jouster, faictes de toille perse calandrée (Comptes Lille L., t.1, 1416, 118). Item, et pourront ceulx dudit mestier faire kalendré tout linge tainct ou à taindre, pourveu qu'il soit bon, loyal et marchant (Mét. corp. Paris L., t.2, 1456, 700).

REM. Doc. 1483 (Tournai, avoir prins et retenu une maison et hiretaige ordonnee et ahuisinee de calandre, hostieulx et presses servans a calandrer fustanes, sayes et draps royez) ds GD VIII, 410a. Cf. J. Brück, Z. rom. Philol. 65, 1949, 195-222.
 

"Ouvrière qui calandre les étoffes"

REM. Doc. 1496 (Denize la kalendresse) ds GDC VIII, 410b.

V. aussi calandre3
 

"Ouvrier qui calandre les étoffes" : Sachent tuit que pardevant nous vint en jugement Guillaume le Calendreur, bourgois de Paris (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1331, 47).

REM. Doc. 1500 (Valenciennes, taintenier et callendreur de noires gourdines) ds GDC VIII, 410b.

V. aussi calandre3
 

"Tuyau d'orgue"

REM. Doc. 1458 (Béthune) ds GD II, 303c.
 

I. -

"Cylindre"

Rem. EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380 (ms. du XVe s.), ds GDC IX, 268c. Cf. Z. rom. Philol. 100, 1984, 682 (lat. médiév. chilindrus).

II. -

["Pierre précieuse inconnue, cylindrique"] (Éd.) : Et dedenz cele meson est une sale de .l. piez, qui est toute faite de marjerites et de cilindres. (VIGNAY, Oisiv. emp. G., a.1330, 305).
 

"Lisser (comme) à la calandre" : Cil qui songe qu'il soit lavé et qu'il ait vestu nouviaux et nez vestemens, signifie qu'il sera mis hors de toute tribulacion, de soing et langueur, et ara leesce selon la raison de la netoieure et la clarté des vestemens, et sera honoré du peuple. Cil qui songe qu'il a vestu vestemens nouviaux et descousus, signifie qu'il ne engendrera point de filz ; et s'il sont recalandrés, signifie qu'il aura plus à faire. (Expos. songes B., 1396, 252). [Éd. "nettoyer, restructurer"]

REM. Même mot dans l'exemple suiv. ? : Pour racalencier [l. recalendrer ?] IIIIXX et XIII aunes de cendal de couvretures (Doc. 1365. In : A. Delboulle, Romania 34, 1905, 604).